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PSG-Botafogo: "On a tué le PSG avec son poison", l'entraîneur des Brésiliens décrypte sa masterclass

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Renato Paiva, entraîneur de Botafogo, explique avoir utilisé les mêmes armes que le PSG pour créer la surprise et battre les Parisiens (1-0) ce jeudi à la Coupe du monde des clubs.

Le PSG fait des émules chez ses bourreaux. Renato Paiva, entraîneur de Botafogo, explique avoir utilisé la recette de Luis Enrique, son homologue parisien, pour créer la surprise et s'offrir le vainqueur de la Ligue des champions (1-0), ce jeudi à Los Angeles (vendredi matin en France) lors de la Coupe du monde des clubs.

"Tout le monde défend, tout le monde attaque, et c'est le grand secret du PSG"

"Je pense qu'on a tué le PSG avec le même poison qu'eux: une excellente équipe, un jeu collectif, soudé, tout le monde défend, tout le monde attaque, et c'est le grand secret du PSG", a déclaré le Portugais sur DAZN. "On leur a donc rendu la pareille avec le même poison. Ils jouent comme ça et gagnent. C'est ce qu'on a fait. C'est une équipe fantastique. J'ai dit aux gars: soyez une équipe, prenez du plaisir, jouez ensemble, attaquez ensemble, défendez ensemble et profitez-en. Et c'est exactement ce qu'ils ont fait."

Le Portugais, nommé sur le banc du club carioca en février, a agité d'autres ressorts aurprès de ses joueurs avant la rencontre. "Lors du discours d'avant-match, la dernière diapositive présentée aux joueurs présentait les trophées de chaque compétition (Ligue des champions et Libertadores). La diapositive suivante présentait ce groupe, car cette équipe compte des joueurs arrivés plus tard. Bravo à ceux qui ont remporté la Libertadores, bien sûr, mais nous sommes un groupe différent. Je leur ai dit: 'soyez vous-mêmes. Ils l'étaient, et cela fait de moi un entraîneur fier'."

Et des fans enchantés. "Cette victoire est dédiée aux immenses supporters de Botafogo", a-t-il conclu. "Chaque fois que cette équipe réalise un tel exploit, elle rend ses supporters fiers, et c'est historique. Historique pour plusieurs raisons. Les questions portaient souvent sur le choc des continents. Je suis heureux pour le Brésil, pour le joueur brésilien, pour l'entraîneur brésilien, pour l'entraîneur étranger qui travaille au Brésil, pour les supporters brésiliens… C'est un jour qui me rend très fier. Le vainqueur de la Ligue des champions et le club détenteur de la Libertadores étaient sur le terrain, mais la moitié de l'équipe était déjà éliminée."

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