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National 2: le redressement judiciaire des Girondins de Bordeaux a été prolongé

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Après six mois d'observation, le tribunal de commerce de Bordeaux a prolongé le redressement judiciaire des Girondins, retrogradés en National 2, jusqu'à la fin du mois de juillet.

Le tribunal de commerce de Bordeaux a prolongé mardi le redressement judiciaire des Girondins pour une deuxième période d'observation jusqu'au 30 juillet, afin de permettre au club rétrogradé en 4e division (N2) de finaliser un plan de continuation, avec un point d'étape fixé au 18 mars.

L'audience de ce mardi, qui a duré 1h15, était un point d'étape important, après six premiers mois d'observation. L'enjeu était de prouver que les Girondins ont bien la trésorerie pour assurer la continuité de ce plan, durant laquelle les dettes, estimées à 118 millions d'euros, sont gelées. "Nous sommes satisfaits", a commenté l'avocat Laurent Cotret à la sortie de l'audience, où il représentait le club avec le vice-président Arnaud De Carli et le directeur général, Arnaud Saint-André, en l'absence du président propriétaire Gérard Lopez.

Sauver le club, un "défi" quotidien

"Le plan de redressement est à l'évidence, et c'est ce qui ressort de cette audience, la meilleure des solutions par rapport à un plan de cession, une liquidation judiciaire, c'est-à-dire une grosse rétrogradation, encore, le non-paiement des créanciers", a-t-il ajouté. Selon lui, "le sauvetage de ce club est un défi de tous les jours avec énormément de travail à faire dans les six prochains mois".

Ces dernières semaines, le président propriétaire Gérard Lopez avait apporté un million d'euros sur le compte du club, qui a également reçu un deuxième versement anticipé du transfert du Géorgien Zuriko Davitashvili à Saint-Étienne (870 000 euros) ainsi que l'intéressement sur la traite annuelle (1,1 million d'euros) du transfert de Jules Koundé, formé aux Girondins, de Séville à Barcelone.

Ces nouveaux fonds sont destinés à régler les indemnités de licenciement du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) lancé en octobre qui dépasse le plafond de prise en charge par les AGS (régime de garantie des salaires) - il concerne 86 postes - et assurer les frais de fonctionnement du club jusqu'en fin de saison. Les Girondins, deuxièmes de N2 à cinq points du leader Saint-Malo à mi-championnat, ont désormais rendez-vous devant la DNCG fédérale le mardi 28 janvier.

AFP