Boxing Day : l’Angleterre monte sur le ring

Wayne Rooney - -
De la tradition et du marketing, la recette d’un bon Boxing Day. Cette saison, la Premier League a eu la main lourde. Dans une période creuse sur la planète foot, l’Angleterre dégaine quatre journées de championnat en dix jours, du 26 décembre au 5 janvier. Idéal pour remplir les stades pendant les vacances et pour s’assurer de très belles audiences à la télé. Le coup d’envoi sera donné dimanche avec quelques affiches intéressantes, Manchester United-Sunderland (16h), Newcastle-Manchester City (16h) et Aston Villa-Tottenham (18h30), avant le choc Arsenal-Chelsea lundi (21h).
Jouer le lendemain de Noël, une particularité à laquelle ont dû s’habituer les expatriés. « Lors de ma première année en Angleterre, ça m’a saoulé, reconnait Sébastien Bassong, le défenseur camerounais de Tottenham. J’avais l’habitude de partir en vacances, de couper pendant une bonne semaine. Pouvoir respirer, faire un bon break, pour recharger les batteries. Au lieu de ça, j’ai enchaîné les matchs et ça m’a fatigué. Mon organisme n’était pas prêt. Maintenant, je le vis bien. Comme je joue, je ne peux pas me permettre de faire des excès. Je reste à la maison. »
Franck Queudrue, qui a passé neuf saisons sur les terrains anglais avant de revenir à Lens, a fini par s’adapter lui aussi. « Le 25, il y a entraînement l’après-midi, explique le Français. C’est assez tard, vers 16h ou 17h. Comme ça, on a le repas de Noël en famille. On déballait les cadeaux vite fait, puis on allait s’entraîner. » Pour le plus grand bonheur des supporters anglais, qui ont fait du Boxing Day un évènement incontournable et pleinement « familial » pour Franck Queudrue.