Carroll, Iwobi et Payet : les tops et les flops de West Ham-Arsenal

- - AFP
TOPS
L’efficacité d’Andy Carroll
Deux coups de casque et un ciseau de la part du géant de West Ham (44e, 45e et 52) pour enflammer Upton Park et renverser Arsenal, qui se voyait enchaîner un troisième succès de rang après avoir mené 2-0.
La patte d’Alex Iwobi
Le Baby Gunner est bien la révélation 2016 en Premier League. Des dribbles à la pelle mais surtout deux merveilles de passes décisives pour Mesut Özil (18e) et Alexis Sanchez (35e) à mettre à l’actif de l’international nigérian cet après-midi.
L’aisance de Dimitri Payet
C’est vrai, Dimitri Payet n’a pas trouvé les filets. Mais l’international français a de nouveau fait parler son intelligence de jeu et toute son aisance technique pour gêner la bande d’Arsène Wenger.
L’ambiance et le spectacle
Pour ce dernier West Ham-Arsenal à Upton Park avant le déménagement au stade olympique, les spectateurs londoniens ont donné de la voie. Avant et pendant la rencontre, une ambiance de feu dans les travées de Boleyn Ground. C’est devenu assez rare en Premier League pour être souligné. Rajoutez à cela des buts, de l’engagement et un scénario renversant et vous obtenez un superbe match de Premier League.
FLOPS
La défense d’Arsenal
Oui, Andy Carroll est costaud. Oui, Andy Carroll est grand. Mais c’est surtout la défense d’Arsenal qui n’a pas été de taille ce samedi, à l’image de l’espace laissé par Gabriel sur le premier but de l’attaquant ou l’incapacité de Nacho Monreal à enrayer l’accélération d’Antonio sur le troisième. Des failles qui n’ont pas échappé à Rio Ferdinand. « Les carences défensives d’Arsenal apparaissent de nouveau. Si Wenger n’investit pas cet été dans un défenseur central, je serai stupéfié… une nouvelle fois ! », a tweeté l’ancien défenseur de Manchester United durant la rencontre.
Le titre qui s’éloigne un peu plus
Le dernier sacre d’Arsenal remonte à 2004. Et cela ne devrait pas évoluer tout de suite. Six matchs seulement à disputer avant la fin de saison et pas moins de dix points de retard au compteur des Gunners sur Leicester.
L’agressivité d’Andy Carroll
Un tacle assassin sur Laurent Koscielny et un coup de coude dans le visage de Gabriel auraient pu valoir plus cher qu’un simple carton jaune au total dans le casier du buteur des Hammers.