Diaby : cette fois-ci, c’est la bonne ?

Abou Diaby va effectuer son grand retour avec Arsenal, ce mardi lors de la réception de Southampton en League Cup. Arsène Wenger, le manager des Gunners, a salué la force mentale de son joueur, blessé à 40 reprises au cours des huit dernières années. En espérant que cette fois-ci, son corps tienne le coup…

« Diaby a joué 90 minutes à Villa Park avec les moins de 21 ans la semaine dernière. Il est prêt. » Arsène Wenger a beau rassurer tout son monde, le cas Diaby intrigue autant qu’il inquiète. Si l’international français aux 16 sélections (pour 1 but) est de retour ce soir sur les terrains et sous le maillot d’Arsenal à l’occasion de la réception de Southampton en League Cup, on craint déjà la rechute du prodige. Et une 41e blessure diagnostiquée en 8 ans de carrière, lui qui cumule les galères, pépins physiques en tous genres et autres coups d’arrêt depuis son arrivée en Angleterre. Un poissard multirécidiviste qui ferait passer Yoann Gourcuff pour une force de la nature…

Déjà à l’AJ Auxerre en 2004, Abou Diaby a vu sa progression diminuée en raison de blessures. Totalisant seulement 14 matches en deux saisons, le Français laissait entrapercevoir sa fragilité. Mais c’est outre-Manche que le Gunner va enchaîner les pires soucis : fracture de la cheville en mai 2006 (huit mois d’arrêt), déchirure à la cuisse en avril 2008, élongation au mollet en décembre 2009, entorse de la cheville en septembre 2010, élongation au mollet en décembre 2010. Diaby ne s’en sort pas.

Le seul mal qu’on lui souhaite…

Décidément malchanceux, Diaby est victime début 2011 d’une lésion aux adducteurs, puis d’une rechute au mollet avant de subir une opération de sa cheville droite durant l’été. Il finira l’année en se blessant aux ischio-jambiers, l’obligeant à 3 mois d’arrêt. Lors de son retour en mars 2012 contre Liverpool, il ressent à nouveau des douleurs aux ischio-jambiers au bout de 27 minutes de jeu et repousse encore son retour. En mars 2013, Diaby se rompt les ligaments croisés du genou gauche.

Après huit mois d’arrêt et alors qu’il s’apprête à rejouer en mars dernier face à Newcastle, c’est un problème à l’aine qui contrarie ses beaux projets. Alors cette fois-ci contre Southampton, c’est enfin la bonne ? C’est le seul mal qu’on lui souhaite.

la rédaction