Les cinq raisons pour lesquelles on va regretter Steven Gerrard

Steven Gerrard - AFP
Parce qu’il ne ressemblait à aucun autre joueur mais qu’on aurait tous voulu lui ressembler
Steven Gerrard n’a jamais eu la technique de Zidane, il n’avait pas non plus le sens du dribble de Cristiano Ronaldo ni la vitesse de Thierry Henry. Mais Steven Gerrard avait tout le reste, une frappe surpuissante qui a fait trembler plus d’une fois Anfield, une combativité et une activité de tous les instants, une grinta communicative qui a permis aux Reds de renverser des montagnes. Et que dire de sa fidélité au club de la Mersey avec lequel il a joué sans ménager ses efforts pendant 18 ans ? Non, vraiment, on a beau chercher, il n’y a pas de nouveau Steven Gerrard.
Parce qu’il est le dernier grand héros d’une finale de Ligue des champions
Ceux qui ont vu la finale de la Ligue des champions 2005 entre l’AC Milan et Liverpool n’ont pas pu oublier la performance hors-norme de Steven Gerrard. A la pause, le capitaine des Reds devait être le seul à croire encore aux chances de son équipe, menée 3-0 par les Milanais. D’une tête, c’est lui qui sonnera la révolte et le début d’une des remontées les plus légendaires de l’histoire de la C1 (victoire des Reds aux tirs au but, 3-2, 3-3). Pour le héros des Reds, rien ne sera plus jamais comme avant.
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Parce que les Bleus l’ont (presque) toujours battu contre l’Angleterre
Trois victoires (2004, 2008, 2010), un match nul (2012), le bilan entre l’équipe de France et l’Angleterre avec Steven Gerrard penche très nettement en faveur des Bleus. Mention toute particulière au succès obtenu à Lisbonne lors du premier match de l’Euro 2004. Ce soir, là, les Anglais menaient 1-0 à la 90e minute. Et puis Zizou s’est fâché… Désolé Steven.
Parce qu’il doit être le seul homme à frapper un DJ qui refuse de passer du Phil Collins
Le 29 décembre 2009, la magie de Noël n’opère déjà plus. Après une victoire de Liverpool face à Newcastle, Steven Gerrard décompresse avec quelques amis dans une boîte de nuit. Tout va bien jusqu’à ce que le capitaine demande au DJ de passer une chanson de Phil Collins. Furieux que celui-ci refuse sa requête (on peut le comprendre), l’Anglais s’emporte. Une bagarre éclate. Il sera finalement jugé non coupable.
Parce qu’on aurait (vraiment) pu le voir jouer à Monaco ou au PSG
Dans son autobiographie, le milieu de terrain a révélé le nom des clubs qui ont tenté le faire signer à la fin de son aventure avec Liverpool en 2015. Si les Turcs du Besiktas Istanbul ont été les premiers à se manifester, Monaco et le PSG ont tenté eux aussi de faire venir le milieu de terrain anglais. « J’étais légèrement intéressé par le PSG et Monaco mais comment aurait-je pu revenir à Liverpool s’il y avait eu un match européen? », s’est interrogé l’Anglais, classe jusqu’au bout.