PSG: Malek Boutih explique son rôle de "référent éthique"

"Une vigie des droits de tous les individus". Voilà comment se définit Malek Boutih au PSG, comme il le raconte dans un entretien accordé au Parisien. L'ancien député avait été nommé comme "référent éthique" par le club de la capitale début 2019. Cette décision avait été prise en catimini suite à l'affaire des fichages ethniques au centre de formation.
"Tout sauf une caution", assure Boutih
"Je suis là pour que chaque personne en lien avec le PSG se dise: 'dans cette boîte, on est protégés, il y a un référent éthique'. Je suis tout sauf une caution. Le PSG sait qu’avoir des mauvais comportements a des retombées en termes d’économie, d’image et d’attractivité. Les droits de l’homme, c’est rentable ! À terme, les grands clubs d’Europe vont suivre l'exemple PSG."
Le soutien de Malek Boutih au PSG a étonné suite aux révélations du Monde sur l'affaire du fichage ethnique. L'ancien président de SOS Racisme défend encore le club: "Seule la vérité compte. Je travaille dans la fondation du club depuis quinze ans. Il a un million de défauts, mais sûrement pas le racisme."
Le PSG "sûrement pas raciste"
Comme le raconte Malek Boutih, la direction parisien œuvre sérieusement en coulisses via l'Association PSG et les critiques ne sont pas méritées. "C’est la seule entité sportive qui investit dans les banlieues, qui ne demande aucun retour, qui aide des gosses, non pas à réussir dans le football, mais à réussir scolairement…"
Pour le référent éthique, il y a deux poids deux mesures sur le traitement réservé au PSG à propos de droits de l'homme. "Personne ne pose aucune question aux propriétaires de Sochaux (Chinois) ou Bordeaux (Américains)", analyse-t-il, résumant avec une phrase forte: "Il n’y a pas les mauvais et les bons étrangers."