A. Lacombe : « J’ai 17 candidats déclarés »

Le patron de Sochaux affirme avoir de nombreuses options pour compenser l'échec de la venue de Fernandez - -
Alexandre Lacombe, où en êtes-vous dans votre recherche d’un nouvel entraîneur ?
J’ai 17 candidats déclarés. On fera une short-liste lundi. Ce serait bien que ce dossier soit bouclé en fin de semaine.
Mécha Bazdarevic qui a joué à Sochaux fait-il partie de vos priorités ?
Il fait partie des 17 candidats. Les priorités se décideront lundi. A ce jour (dimanche soir), je n’ai pas établi de hiérarchie.
Jean Fernandez a entraîné Sochaux entre 1999 et 2002. Il était aussi sur vos tablettes…
Oui. On a pris contact. On a parlé ensemble ce dimanche après-midi. Il est ma priorité. S’il ne vient pas, on fera de toute façon une liste de prétendants ce lundi (ndlr : Jean Fernandez a signé ce dimanche soir à Nancy).
Samedi, Jacques Rousselot, le président de Nancy, estimait à 80% les chances de faire signer Jean Fernandez en Lorraine…
On est parti avec un ou deux mois de retard (rires) ! Mes arguments pour le convaincre ? Je les ai dits à Jean mais je ne les dévoilerais pas. Ils ne sont pas d’ordre financier. On a d’autres choses à faire-valoir. Si ça ne se fait pas, tant mieux pour Nancy. Jacques (Rousselot) est un ami. Mais bien sûr que Jean Fernandez a envie de revenir. Il me l’a dit. Le problème est qu’on s’est déclaré il y a seulement huit jours. Nancy est sur la ligne de départ depuis deux mois. Donc je suis modérément optimiste.
« J’ai dit à Seydoux : ‘Pour Martin, tu oublies tout de suite, rendez-vous dans un an !’ »
Craignez-vous que des joueurs soient sollicités par Bordeaux dans le sillon de votre ex-entraîneur Francis Gillot ?
Non. On a perdu un entraîneur un peu tardivement. Mes joueurs et moi-même avons été un peu pris de court. Du coup, je serai d’autant plus intraitable sur les départs.
Celui de Gillot semble vous rester en travers de la gorge...
Sur le délais et la forme oui. C’est un peu difficile. Mais il n’y a pas que pour moi. Sur le fond, on peut toujours argumenter. Avec Francis Gillot, nous nous sommes appelés. C’est la vie. On n’a plus 15 ans (sourire).
Votre joyau, Marvin Martin, est-il intransférable ?
Oui. Marvin est intransférable. Comme beaucoup d’autres joueurs d’ailleurs. Très peu ont un bon de sortie. Je n’ai reçu aucune offre concrète pour aucun joueur. De club à club, je n’ai reçu qu’un coup de téléphone de Michel Seydoux (le président de Lille, ndlr) au sujet de Marvin (Martin). Je lui ai dit : « Tu oublies tout de suite, rendez-vous dans un an ! »