Aulas change-t-il de cap ?

Le président de l'OL veut passer la vitesse supérieure - -
La première victoire de la saison de Lyon aurait-elle revigoré les ambitions présidentielles ? Alors que l’OL n’a pour le moment enregistré que le seul Jimmy Briand au rayon des arrivées, il semble que Jean-Michel Aulas soit (enfin, diront certains) enclin à renforcer son groupe. L’indigence dans le jeu, le nombre élevé de blessés (Ederson, Cris, Lisandro, Lacazette, Cissokho, Gassama, Bastos) ou encore la récente activité de Marseille ont ainsi poussé Lyon à envisager un changement de stratégie.
Par la voix de son président, Lyon avait jusqu’à présent indiqué que le club ne se lancerait pas dans une course effrénée sur le marché des transferts. Sans doute lassé de renforcer les clubs de Ligue 1, « JMA » semblait inflexible sur la question. Surtout que des finances en berne n’incitaient pas à réaliser des folies. Chiffre d'affaires en baisse de 16, 6 %, fonds propres en chute de 168 à 90 M€, déficit possible de 15M€… Lyon a connu des situations financières bien plus florissantes.
Aulas : « On va essayer de faire venir un joueur »
Toujours est-il que cette phrase sibylline lâchée samedi soir après le succès contre Brest (1-0) a éveillé la curiosité des fans de l’OL. « Mercato ? Il n’était pas prévu d’aller piocher dans le très haut de gamme au départ car il faut convaincre le ou les joueurs, mais aussi les clubs qui détiennent ces joueurs, expliquait Jean-Michel Aulas. On va essayer de faire venir un joueur d’ici la fin de la période des transferts et si cela se réalisait, ce serait un joueur ‘‘haut de gamme’’... »
Alors que le nom de Yoann Gourcuff revient avec insistance du côté du Rhône, celui de Bastos a également été évoqué dans la presse au sujet d’un transfert vers le Real Madrid. Une rumeur démentie par l’OL. « Michel Bastos fait partie des cadres sur lesquels le club compte s’appuyer pour réussir une grande saison », relate un communiqué publié dimanche. Pas de démenti concernant Gourcuff, en revanche. De là à imaginer que le Bordelais s’envole du côté de Lyon…