Di Meco : « Gonalons ? Si le prix avait été suffisant… »

Eric Di Meco - -
Pour Eric Di Meco, l’épisode « Gonalons » aura vu tous ses acteurs jouer normalement leur rôle. Jean-Michel Aulas veut vendre, Rémi Garde rester compétitif sportivement et Maxime Gonalons aller à la Coupe du monde. Beaucoup de bruit pour rien. Mais en cas d’offre supérieure, les choses auraient sans doute été bien différentes… « On oublie le joueur dans cette histoire. Une discussion entre deux clubs est possible si le joueur y est ouvert. Maxime Gonalons en l’occurrence, qui a des ambitions d’aller à la Coupe du monde. Peut-être qu’autour de lui, on lui explique que ce sera plus facile en jouant à Naples. Je ne suis pas sûr que ce soit vrai. Après, quand Rémi Garde récupère l’équipe, il connait les problèmes financiers du club, rappelle le membre de la Dream Team RMC Sport. Il sait qu’il va être obligé de gérer un effectif qu’il n’a pas choisi et qu’il va perdre des joueurs. Il aurait mis sa démission dans la balance ? Mais il est dans son rôle. Parce qu’à force qu’on te suce le sang, tu as quand même ta crédibilité en jeu, ta notoriété d’entraîneur. Si les résultats ne sont pas au rendez-vous, c’est Rémi Garde qui va en pâtir le premier. »
« Aulas a vu qu'il était allé trop loin »
« Son président essaie de voir jusqu’où il peut aller pour équilibrer ses comptes. Il s’est rendu compte qu’il est allé trop loin concernant Gonalons. Et que, de plus, le prix n’était pas suffisant à ses yeux. Car sinon, Rémi aurait pu mettre sa démission dans la balance, Gonalons serait parti. Mais ce n’est pas le cas, alors qu’est-ce que fait Jean-Michel Aulas ? Eh bien il annonce, en direct à la radio, que le transfert ne se fera pas et l’histoire est terminée. Elle ne laissera pas de trace. »
A lire aussi : >> Aulas : "Gonalons reste à Lyon" >> Gonalons, les raisons d'un revirement >> Quand Luis Attaque veut supprimer le mercato d'hiver