Fortin : « Aucun contact avec un club français pour El-Arabi»

Jean-François Fortin, président du Stade Malherbe de Caen revient sur le départ inattendu de son attaquant de 24 ans Youssef El-Arabi à destination d'Al-Hilal (Arabie Saoudite). Un transfert de l'ordre de 7,8 millions d’euros. Selon nos informations, le joueur devrait lui percevoir un peu plus de 3 millions d'euros par an.

Youssef El-Arabi qui part vers Al-Hilal, c’est une surprise pour tout le monde.

A partir du moment où ce club lui a fait une proposition qui nous convenait, cela s’est fait naturellement. Le minimum, quand on veut un joueur, c’est de faire des propositions. Tous les clubs évoqués dans la presse, en dehors du Genoa, n’ont pas entamé de démarches concrètes.

Vous n’avez donc jamais eu de propositions avec un club français ?

Non. Je n’ai eu aucun contact avec un club de Ligue 1. D’ailleurs je crois que certaines personnes vont se mordre les doigts, car j’ai l’impression que les clubs français pensaient qu’en attendant un peu, le Stade Malherbe de Caen pourrait leur céder Youssef El-Arabi à un vil prix. Ils se sont trompés. Ils m’auraient appelé, j’aurais pu au moins leur prévenir qu’ils faisaient erreur. Je suis persuadé qu’il aurait opté pour un club français plutôt qu’un club étranger, si une véritable proposition s’était présentée. Je connais beaucoup d’attaquants dans le championnat de Ligue 1 qui ont, à mon avis, des qualités très inférieures à El-Arabi, et qui ont été acheté beaucoup plus cher que lui.

Va-t-il encore y avoir des mouvements du côté de Caen ?

Je confirme l’arrivée de l’ancien Lillois Pierre-Alain Frau, et nous avons sur cette ligne d’attaque des garçons comme Romain Hamouma, et Mbaye Niang dont je suis assez satisfait. Le milieu brestois Bruno Grougi me plaît aussi, mais il a encore une année de contrat avec son club. Quant à Sambou Yatabaré (le club espagnol de la Real Sociedad s’y intéresse), s’il y a une possibilité qu’il rejoigne un club, français ou étranger, où il aurait un temps de jeu plus important que chez nous, je serais ouvert à une discussion pour un éventuel transfert.