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Garde : « La situation est bloquée pour Ndinga »

Rémi Garde

Rémi Garde - -

L'entraîneur de l'OL espère toujours faire venir le milieu défensif de l'AJ Auxerre. Mais face à l'intransigeance des dirigeants bourguignons, il reconnait que les négociations n’avancent pas beaucoup.

Delvin Ndinga peut-il toujours signer à l’OL avant la fin du mercato ?

Il peut arriver. Néanmoins, la situation est un peu bloquée. Si j’ai bien compris, Auxerre considère que notre offre n’est pas suffisante. Hors, nous, on considère que l’offre est très intéressante. Donc, c’est un peu gelé pour le moment.

Gérard Bourgoin, le président de l’AJA, vous reproche d’avoir contacté directement son joueur…

Je n’ai pas grand-chose à dire là-dessus. Monsieur Bourgoin a tellement d’expérience dans le football. S’il n’a lui-même jamais fait des choses qui n’étaient pas recommandées, tant mieux pour lui.

« Une partie difficile à Brest »

Certains de vos joueurs soulignent le changement positif que vous avez apporté par rapport à votre prédécesseur, Claude Puel. Êtes-vous gêné par ces déclarations ?

Non, ce n’est pas gênant. On est sur une très courte période. Il ne faut pas tirer d’enseignements. L’objectif, c’est de prolonger ça dans le temps. Mais non, il n’y a pas de gêne. Je crois que la page est tournée. Mon comportement n’est pas là pour s’inscrire à l’inverse de ce qui a été fait avant. Je suis là pour me comporter naturellement avec un mode de fonctionnement qui me ressemble et qui me plait. Si c’est très différent de ce qui s’est fait avant, ce n’est pas volontaire de ma part. 

Comment abordez-vous le déplacement à Brest, samedi (19h), à l’occasion de la 3e journée de Ligue 1 ?

C’est un adversaire très difficile. On sait qu’à Brest, le jeu est souvent enflammé. C’est un contexte de compétiteur. Brest est une région de football, un vrai club, avec une identité. Je m’attends à une partie difficile.

Propos recueillis par Grégory Laurent