Grandin crie à « l’injustice »

Prêté à Grenoble, Elliot Grandin quitte Marseille avec beaucoup de regrets. Il n’a pas réussi à gagner la confiance d’Eric Gerets.

Quels souvenirs garderez-vous de cette période à Marseille ?
J’ai un sentiment mitigé parce qu’en début d’année on me voyait plus comme un remplaçant. Ensuite, la préparation a fait que j’ai été titulaire et que j’ai pu me montrer aux yeux de tout le monde. J’ai commencé à enchaîner quelques bouts de matchs en championnat et j’ai marqué des buts (deux en huit matchs, ndlr). Ça s’est bien passé et le résultat de tout ça c’est que j’ai été appelé en équipe de France espoirs. J’ai pensé que c’était la récompense d’un bon travail en club mais quand je suis revenu à Marseille, j’ai été écarté. J’ai passé trois matchs dans la tribune. Le quatrième, tous les remplaçants étaient censés jouer en Coupe. Tous ont joué, sauf moi. J’ai été le seul à ne pas jouer. Il y a eu une injustice. Mais je n’en veux pas au coach ni à personne. Il a fait ses choix. Je n’ai pas eu droit à des explications.

Pourquoi Eric Gerets ne vous a-t-il pas fait jouer ?
Je pense que s’il ne m’a pas fait jouer, c’est simplement parce qu’il ne m’a pas fait confiance. Mais je reste en bons termes avec l’OM. Tout s’est toujours bien passé avec le club et les dirigeants. Depuis mon arrivée de Caen, je n’ai eu aucun problème.

Avez-vous eu des explications ?
La seule personne avec qui j’ai vraiment eu des discussions, c’est José Anigo. Il a été très clair avec moi, il m’a parlé d’homme à homme plus que de directeur sportif à joueur. J’avais vraiment envie de faire quelque chose ici. Mon souhait numéro un, c’était de rester à Marseille.

La rédaction