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J. Alonzo : « Trouver un club pour m’éclater »

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Parmi les plus gros salaires du club, Jérôme Alonzo est poussé vers la sortie par les dirigeants du FC Nantes. Invité du Grand After sur RMC, le portier nantais a reconnu qu’il songeait à un départ.

Jérôme Alonzo, expliquez-nous votre situation au FC Nantes ?
C’est très simple. Vendredi dernier j’ai reçu un coup de fil de mes dirigeants. Ils m’ont expliqué qu’après plusieurs réunions, ils étaient arrivés à la conclusion que je n’entrais pas dans les plans pour la future saison. J’ai reçu un courrier de leur part qui stipule que mon contrat va être réduit de quarante pour cent. Si je signe ce document, je suis encore sous contrat pour un an avec Nantes, mais avec des revenus diminués. Si je refuse, je suis libre.

Ce n’est pas vraiment une démarche pour vous inciter à rester au club…
C’est sûr. A ma connaissance, ce n’est pas le genre de procédé qu’un club utilise pour garder ses joueurs… Mais je peux me tromper. Aujourd’hui, dans l’esprit des dirigeants, je ne suis clairement plus une priorité. C’est une démarche qui vise les plus gros salaires des clubs relégués. Je ne sais pas encore qui d’autre l’a reçu dans l’effectif mais je pense que je ne suis pas le seul…

Comment interprétez-vous l’attitude de vos dirigeants ?
Je ne vais pas vous mentir. Je suis un peu vexé. Je crois que les dirigeants ne m’ont pas compris. Il y a deux mois, je leur ai dit que quoi qu’il puisse arriver au club, maintien ou pas, je souhaitais continuer avec Nantes. Je ne voulais pas quitter le navire sur un sentiment d’échec. C’était avec Waldemar Kita et Christian Larièpe (ndlr : président et directeur sportif du FC Nantes) que j’avais eu cette discussion. Aujourd’hui, c’est oublié. Cela m’a un peu refroidi. Je ne comprends pas parce que je connais bien le championnat de Ligue 2. Je voulais faire profiter le club de mon expérience pour réussir l’opération remontée. Je suis triste et un peu peiné mais c’est comme ça.

Qu’allez-vous faire ?
Une chose que je peux affirmer, c’est que je serai présent à la reprise de l’entraînement à la Jonelière la semaine prochaine. Je pense que je vais accepter cette baisse de salaire pour pouvoir continuer à m’entraîner. J’ai envie de partir en stage avec mes coéquipiers. Après, je souhaite trouver la meilleure solution pour tout le monde : trouver un club dans lequel je puisse m’éclater et permettre à Nantes de se libérer d’un gros salaire.

Vous êtes arrivé au club l’été dernier avec plein d’ambitions. Vous êtes aujourd’hui relégué en Ligue 2. Quel gâchis…
C’est clair. C’est regrettable que ça se termine comme ça. Je n’ai passé qu’un an dans ce club, mais je m’y suis tout de suite senti bien. J’ai rencontré des personnes attachantes. C’est un club qui mérite de remonter en Ligue 1. Sa place n’est pas en Ligue 2. Je suis en vacances actuellement à Antibes et tous les jours on me parle de Nantes. C’est un club qui possède une belle cote d’amour. C’est dommage d’en être arrivé là.

La rédaction