Kanté : « Si j’étais parti pour l’argent, j’aurais filé à Dubaï »

Le défenseur malien de Nice file au Panathinaïkos. - -
Cédric Kanté, vous êtes à Athènes où vous venez de signer au Panathinaikos...
Oui, j’ai vu la presse, parce que ça va vite là-bas, dans les bureaux du club après la signature et je retourne à Nice demain matin (samedi).
Pourquoi le Panathinaikos ?
Ça faisait un an et demi, déjà avant la Coupe d’Afrique 2008, ils (les Grecs) étaient venus vers moi, ils pensaient qu’il y avait une possibilité. Moi quand j’avais signé à Nice, j’avais en tête de voir comment le club allait avancer puisqu’on nous avait parlé d’un stade, d’un centre d’entraînement…
Avez-vous hésité avant de signer pour un club grec ?
J’avais l’objectif d’aller à l’étranger parce que j’avais fait le tour des clubs français de standings intermédiaires. Soit j’allais dans un championnat majeur pour jouer le maintien, soit dans un championnat moins huppé avec la certitude de jouer l’Europe chaque année.
Vos premières impressions du ‘Pana’ ?
Sportivement, j’ai vu le centre d’entraînement aujourd’hui, c’est un vrai grand club. Le Pana joue la Ligue des champions chaque saison (qualifié au tour préliminaire de la C1 la saison prochaine, ndlr), c’est le haut du panier du championnat grec. Financièrement, c’est sans commune mesure avec ce qu’on peut avoir en France, à part quelques clubs.
Un championnat connu pour la passion de ses supporteurs…
Tout le monde me parle déjà des derbies avec l’Olympiakos. Heureusement, j’ai déjà connu ça à Nice, et aussi en Afrique, avec des matches très ‘limite’ avec le Mali. Mais c’est pour ça que je fais du football. Si je ne voulais que de l’argent et des installations, je serais parti à Dubaï.
Le ‘Pana’, c’est un investissement sur la longueur ?
C’est une remise en question. J’ai la volonté de progresser. Je voulais déjà partir la saison dernière, malheureusement je n’avais pas eu d’offres qui me convenaient, mais j’ai eu la chance d’avoir un cocah (Frédéric Antonetti) qui m’a encore fait progresser. Au ‘Pana’, j’aurai un devoir de performance.