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Les dessous du transfert de Yoann Gourcuff

Principal point de désaccord entre les dirigeants de Bordeaux et l'entourage du joueur : le salaire.

Principal point de désaccord entre les dirigeants de Bordeaux et l'entourage du joueur : le salaire. - -

Le milieu international girondin Yoann Gourcuff s’est engagé jeudi pour quatre ans avec Bordeaux. Où, pourquoi, comment ? Zoom sur les dernières heures d’une négociation à haut-risque.

L’épilogue du premier grand feuilleton transferts de l’année a donc pris fin jeudi à 17h32. En ouverture du site internet des Girondins : « Yoann Gourcuff a signé. » L’officialisation de ce contrat de quatre ans intervient à trois jours de la date butoir pour la levée de l’option d’achat de 13,4 millions d’euros et à deux jours d’un possible titre de champion de France.

Avant qu’un accord définitif ne soit trouvé hier après-midi, les négociations prenaient une bonne direction tout en alternant le chaud et le froid. A priori, le joueur n’y a pas participé, laissant le soin à son conseiller, Didier Poulmaire, de défendre ses intérêts. Après un deuxième rendez-vous mardi avec Nicolas De Tavernost, le patron de M6, l’actionnaire principal des Girondins, et Jean-Louis Triaud, les deux parties avaient convenu de se retrouver jeudi. Elles s’étaient toutefois autorisées des échanges téléphoniques.

Principal point de désaccord, le salaire. Mardi, Bordeaux offrait 310 000 euros, le clan Gourcuff en réclamait 400 000. A la hauteur du salaire de Karim Benzema à Lyon. Un argument de poids pour Didier Poulmaire, compte tenu de la saison de Yoann Gourcuff et de son titre de meilleur joueur du championnat. Face à un tel constat, Bordeaux ne pouvait que plier. Jean-Louis Triaud et Yoann Gourcuff seraient ainsi tombés d’accord autour d’un salaire de 370 000 euros bruts mensuels, le deuxième plus gros salaire de la Ligue 1. Quant à la fameuse clause libératoire inclue à son contrat, elle s’élèverait à au moins 20 millions d’euros.

Dans cette affaire ultra sensible, Jean-Louis Triaud estime avoir bien mené sa barque : « Il n’y a pas eu de point difficile, se félicite le président bordelais. On avait choisi de mener les négociations le plus près possible de la fin du championnat pour que Yoann soit tranquille. On pensait qu’elles ne seraient pas très compliquées et se passeraient vite. Ça été le cas. » Selon nos dernières informations, Yoann Gourcuff était hier soir du côté d’Arcachon. L’esprit un plus libéré, sans aucun doute.

La rédaction - A.B, M.B & J.R.