MERCATO – Double casquette d’entraîneur-joueur pour Anelka à Mumbai City

Nicolas Anelka va disputer une deuxième saison en Inde et toujours sous les couleurs du Mumbai City FC. Sauf que cette fois, l’ancien joueur de Chelsea et du PSG ne fera pas que jouer. Il coachera aussi ses coéquipiers.

Tout est dans le tweet. Ou plutôt dans son illustration. On y voit la silhouette élancée de Nicolas Anelka, costume noir, cravate et chaussures assorties. Le vrai look d’un manager à l’anglaise… et pour cause : depuis ce vendredi matin, l’international français (69 sélections), qui a accepté de disputer une deuxième saison en Indian Super League (ISL) sous les couleurs du Mumbai City FC, ne sera pas un simple joueur de l’effectif.

S’il usera bien ses crampons sur les pelouses indiennes et tentera de faire mieux que lors du précédent exercice (2 buts en 7 matches), l’homme aux douze clubs (PSG deux fois, Arsenal, Real Madrid, Liverpool, Manchester Vity, Fenerbahçe, Bolton, Chelsea, Shanghai Shenhua, Juventus Turin, West Bromwich, Mumbai City FC) salira également ses… chaussures aux abords des terrains de l’ISL. En clair et comme le MCFC l’a officialisé dans la matinée, Nicolas Anelka (36 ans) aura la double casquette d’entraîneur-joueur. Une nouvelle qui ne fait que confirmer les nombreuses rumeurs qui bruissaient dans ce sens ces derniers jours au sein de la presse indienne.

Comme en Chine avec le Shanghai Shenhua « J'aimerais remercier les dirigeants de me confier ce poste. Je suis très impatient de relever ce nouveau défi dans ce nouveau rôle », a commenté Anelka, qui a déjà expérimenté ce double emploi par le passé. Lors de la saison 2012-13, il avait déjà tenu ce rôle lorsqu’il évoluait sous le maillot du Shanghai Shenhua, en Chine, aux côtés de Jean Tigana d’abord puis en première ligne suite au licenciement de ce dernier.

A Mumbai, il aura notamment sous ses ordres un certain… Fredrik Ljungberg, un des autres joueurs étrangers du club. Les deux hommes avaient déjà été coéquipiers sous les couleurs d’Arsenal (saison 1998-1999). Mais cette fois, quoi qu’il arrive, c’est le Français qui aura le dernier mot.