Michel Moulin voulait Luis Fernandez

L’éphémère conseiller sportif du PSG en fin de saison affirme, qu’au cas où il aurait été nommé président, il aurait remplacé Paul Le Guen par un duo Bravo-Denoueix avec Luis Fernandez dans le rôle d’homme de confiance du président.

Invité de Laurent Ruquier samedi soir dans l’émission « On n’est pas couché », le conseiller sportif du Paris Saint-Germain d’avril à mai 2008 a expliqué qu’il n’aurait pas gardé Paul Le Guen à la tête de l’équipe, s’il avait été nommé président du club. « Le Guen est intelligent mais il n’a plus sa place au PSG. Quand je suis arrivé, il était très mal, il avait beaucoup d’ennemis. Imaginez si Paris commence mal sa saison… Qu’est-ce qu’il va se passer ? »
Le directeur général du groupe Hersant Médias enfonce le clou en affirmant qu’il aurait fallu faire table rase de staff technique actuel. « Le Guen est venu avec son adjoint Yves Colleu et ses hommes de confiance. Tout ces gens auraient du partir. Il fallait repartir à zéro. »
Le fondateur de « Paru Vendu » avait des noms en tête pour composer l’encadrement d’une nouvelle équipe. « J’aurai pris Daniel Bravo et Raynald Denoueix. Luis (Fernandez) ? Pas comme entraineur, mais dans les tribunes à mes côtés comme conseiller sportif. Luis est un gars passionné mais il a fait son temps sur les terrains. »
Michel Moulin est également revenu sur ses relations a minima avec Sébastien Bazin, l’actionnaire principal du PSG. « Bazin m’a pris parce que beaucoup de gens lui parlaient de moi depuis un moment, et quand le club étaient au bord de la relégation à quatre journées de la fin du championnat, il s’est dit qu’il n’avait plus rien à perdre. J’ai certainement du faire des erreurs en devenant plus médiatique, mais je ne suis pas du même monde que Bazin. Quand je regarde les gens de banlieue, je sais s’ils m’aiment ou pas. Quand je regarde Bazin, je ne sais pas ce qu’il pense. »
L’ancien directeur sportif du Red Star et du FC Istres ambitionne maintenant de créer un second club à Paris. « Populaire, avec des jeunes joueurs de la région encadrés de 2 ou 3 grosses pointures, sur le modèle de Bilbao en Espagne. »

La rédaction