Nancy: Bassi "ne ferme pas la porte" à un départ cet hiver

Moins en vue que la saison dernière, Amine Bassi s'est confié à RMC Sport sur le prochain mercato et la possibilité de se relancer ailleurs. Le milieu franco-marocain de l’AS Nancy Lorraine ne "ferme pas la porte" à un départ.

Après une saison pleine en 2017-2018 (35 matchs, 7 buts, 8 passes décisives) Amine Bassi (21 ans) vit un début d’exercice plus compliqué avec l’AS Nancy Lorraine (456 minutes disputées). Le milieu offensif aurait pu choisir de quitter la France à l’intersaison, mais a voulu poursuivre une année supplémentaire avec l’ASNL.

Sauf que le courant n’est jamais vraiment passé avec l'entraîneur Didier Tholot, remercié fin octobre et remplacé depuis par Alain Perrin. Pour RMC Sport, le Franco-Marocain évoque le prochain mercato et la possibilité de se relancer ailleurs.

Amine, comment expliquer votre début de saison?

"Je ne suis jamais entré dans les plans de Didier Tholot. Ça a été un moment compliqué pour moi. Le coach m’avait dit en début de saison qu’il comptait sur moi, mais avec le temps, il m’a reproché de ne pas faire assez d’efforts défensifs. Et puis il a eu des mots durs envers mois. Publiquement ("Si Amine reste, il devra se bouger le c..", dans les colonnes de l'Est Républicain). J’ai eu un peu de mal à l’encaisser et notre relation n’a jamais pu évoluer."

Ça se passe mieux avec Alain Perrin, le nouvel entraîneur?

"Oui, le coach a eu une nouvelle discussion avec moi en arrivant. Il veut m’utiliser un peu plus à mon poste, dans un rôle axial. Et je recommence à jouer. Ça fait du bien. Même si mentalement je n’ai jamais lâché, j’ai vraiment tout donné à l’entraînement, mais ça a été difficile. Le nouveau coach a des idées, il a envie de jouer au ballon. On sortira de notre situation comme ça."

Regrettez-vous de ne pas avoir quitté Nancy cet été?

"Pas du tout. J’ai eu une offre très concrète. Celle du Chicaco Fire qui a fait une offre (3 millions d’euros selon nos informations) que Nancy a accepté. Mais je n’ai pas voulu prendre le risque de partir si tôt aux Etats-Unis. Si j’arrive à progresser, à évoluer, l’argent viendra plus tard. Il y a eu aussi une petite touche avec Nice. Mais je suis resté à Nancy car je voulais jouer un rôle important."

Partir cet hiver, c’est une possibilité?

"Je ne sais pas encore. Il faut voir ce qu’il va se passer, les offres qui vont arriver. Mais je ne ferme pas la porte. Le but, c’est de jouer. Si je peux le faire à Nancy, je peux continuer ici."

Loïc Tanzi