Paris veut arracher Tevez

Le Paris Saint-Germain s’est invité dans le dossier Tevez, alors que le joueur était promis au Milan AC. Pour l’instant, l’attaquant argentin donne toujours la priorité au Milan, mais qu’en pensera City désormais ?

La Gazetta Dello Sport a annoncé dans son édition de jeudi que le PSG était entré dans la danse pour l’acquisition de Carlos Tevez, alors que le joueur était tout proche du Milan AC dans le cadre d’un prêt avec option d’achat. Le quotidien sportif italien avait ajouté que les bons rapports entre les deux propriétaires de City et Paris, Mansour Bin Zayed et Tamim Al Thani, qui sont cousins, pouvaient faciliter la donne.

Renseignements pris, le club de la capitale s’est effectivement positionné. Si elle n’a pas encore fait d’offre officielle, la direction parisienne a manifesté son intérêt. Joint au téléphone mercredi soir, l’agent du joueur avait d’ailleurs témoigné d’un certain malaise à l’évocation d’une approche de Paris : « Je n’ai pas envie de parler du PSG, ni des différents bruits qui courent autour de ça ». Très agacé, le Milan AC a contacté les conseillers de Tevez, qui auraient assuré que l’Argentin donnait toujours sa priorité à Milan, tout en précisant qu’il fallait cependant aboutir très vite avec City.

Eto’o questionné !

Le problème, c’est que la donne pourrait avoir changé pour Manchester City : avec le PSG, qui se dit prêt à faire une offre de transfert sec, les Citizens espèrent désormais un deal autour de 30 millions d’euros… Le Milan AC pourra-t-il offrir autre chose qu’un prêt ? Obtiendra-t-il gain de cause au final ? Paris va-t-il emporter le morceau ? Les heures qui viennent s’annoncent agitées.

En tout cas voilà qui confirme que la direction qatarie espère une recrue offensive mondiale rapidement. Il y a quelques semaines, elle aurait par exemple questionné Samuel Eto’o sur ses intentions si jamais il venait à recevoir une offre de Paris cet hiver ! L’attaquant camerounais aurait fait savoir qu’il ne souhaitait pas partir si tôt de l’Anzhi, alors qu’il venait de signer pour quatre ans en Russie et qu’il s’y sentait bien, ajoutant que de toute façon, son président n’accepterait jamais de le lâcher.