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Triaud : « Chamakh à Lyon ? Pourquoi pas ! »

Le président des Girondins a évoqué les transferts sur RMC.

Le président des Girondins a évoqué les transferts sur RMC. - -

Dans le Mercato Show, le président des Girondins a fait le point sur les dossiers bouillants et notamment sur le cas Chamakh.

Président, alors que vous recherchez toujours un défenseur central, est-ce que cela se précise avec le Lorientais Michaël Ciani ?
C’est une piste qui peut intéresser Laurent Blanc. Mais ça a l’air compliqué. J’ai l’impression que Lorient est un peu gourmand. C’est la mode ! Si on se réfère à certains défenseurs centraux que les clubs ne souhaitent pas lâcher, ils annonçent des prix qui sont une incitation au refus.

Michaël Ciani correspond au profil recherché par Laurent Blanc ?
On peut avoir un défenseur expérimenté qui a connu le haut niveau ou un garçon avec un vrai potentiel et perfectible. Mais dans ce cas, il y a toujours une part d’inconnu. Michaël brille à Lorient mais il aura une autre pression à Bordeaux. Laurent est confiant sur certains jeunes. Mais dans un premier temps, il avait plutôt orienté son choix vers un joueur d’expérience. En dehors de Ciani, combien de pistes sérieuses avons-nous ? Aucune.

Où en êtes-vous sur le dossier Marouane Chamakh ?
Toujours au même point. Lui a envie de découvrir l’Angleterre. Le club souhaite le conserver. J’ai reçu des demandes de rendez-vous. Ce ne sont pas des offres. Sunderland en a fait une que nous avons repoussé à la semaine prochaine car je n’étais pas disponible. C’est la seule demande que l’on ait enregistré officiellement.

Laurent Blanc a affirmé qu'il n’était pas chaud pour que Marouane Chamakh rejoigne un club comme Sunderland. Quelle est votre position ?
On manifeste de l’intérêt pour lui et quand on a son niveau et son statut, aller jouer en Angleterre dans un club qui a fini presque relégable l’an passé, c’est étrange. Sunderland, ce n’est peut-être pas la région d’Angleterre la plus attirante. Chamakh, c'est un garçon du sud. Ça fait beaucoup d’éléments qui prêchent pour un autre choix. Peut-être qu’on lui rendra service en lui faisant comprendre que Sunderland n’est peut-être pas la bonne destination. On a des relations particulières avec lui. Nous sommes des gens d’expérience, on mérite aussi d’être écouté. Pour le bien du club et pour son bien à lui.

Jean-Michel Aulas s’est dit prêt à l’accueillir à bras ouverts. 
Pourquoi pas ? Je n’ai rien contre le fait qu’un garçon ait envie d’aller à Lyon. A-t-il envie d’y aller ? Cela suppose qu’on le laisse partir. L’offre de Lyon sera-t-elle à la hauteur de son talent ? J’ai cru lire qu’il n’avait pas envie d’aller à Lyon.

Arsenal et la Juve sont aussi des clubs qui pourraient se manifester...
Pour l’instant, seul Sunderland s’est manifesté concrètement. La Juve et Arsenal, je n’en ai jamais entendu parler. Le reste, ce sont des spéculations.

Vous être-vous fixé une date limite et avez-vous trouvé son remplaçant ?
Envisager son remplaçant signifie qu’on accepte son départ. On n’a pas souhaité s’orienter dans cette voie. Quant à la date butoir, on en parlera avec l’entraîneur et Marouane Chamakh. Il mérite un autre traitement. On a l’impression d’être confronté à un garçon qui fait un choix difficilement compréhensible. Il faut lui laisser le temps de mûrir sa réflexion.

Peut-on imaginer qu’il reprenne la saison avec Bordeaux et qu’il parte libre l’an prochain ?
Ça peut s’envisager. La reflexion demande du temps. Rien n’est joué. Marouane est le bienvenue à Bordeaux. Il sait qu’au pire il restera ici. Et comme l’a dit Laurent Blanc, ce n’est pas le bagne. Il est dans une situation confortable.

La rédaction