Cyclisme: Voeckler a déjà un nom en tête pour les JO de Paris 2024 (sans lui avoir donner de garantie)

De l’excitation mais aussi de sérieux maux de tête. Thomas Voeckler, sélectionneur de l’équipe de France de cyclisme, attend avec impatience les Jeux olympiques de Paris 2024 tout en se préparant à une sélection très compliquée pour plusieurs raisons: le nombre limité de coureurs retenus (quatre), la date d’annonce de la sélection (le 5 juillet, soit près d’un mois avant la course en ligne, le 3 août) ou la nécessité de retenir un coureur à la fois à l’aise en contre-la-montre (un seul dossard) et sur la course en ligne. L’ancien porteur du maillot jaune sur le Tour de France a déjà rendu une liste élargie le 1er février dernier. Et malgré la difficulté de la tâche, il explique avoir déjà une base de réflexion… qui peut être évolutive.
"Le premier nom qui me vient est celui de Christophe Laporte"
"Honnêtement, cela va se jouer entre six ou sept noms que j’ai en tête", confie-t-il dans Le Parisien. "Mais par expérience, je ne me ferme rien. Il peut se passer plein de choses d’ici les Jeux: des révélations, des confirmations, des méformes ou des blessures. Sans oublier que des mecs peuvent être moralement atteints pour je ne sais quelle raison. Comme quatre c’est peu, je n’ai donné à personne ma parole que je le prendrai. Alors que pour une sélection aux Mondiaux, cela m’était arrivé."
Si personne n’a de garantie, Voeckler a tout de même un nom en tête pour briller sur ce parcours qui se terminera au Trocadéro (son lieu de départ également) après deux boucles dans Paris marquées par la montée de la butte Montmartre.
"Je ne vais pas faire d’intox non plus", sourit-il. "Quand on regarde le circuit, le premier nom qui me vient est celui de Christophe Laporte (sacré champion d'Europe sous les ordres de Voeckler en septembre 2023, NDLR). S’il est à son meilleur niveau, il n’y aura pas à discuter sur lui. Je ne vais pas prendre les gens pour des imbéciles. Mais il me manque encore quelques infos comme le nom de nos adversaires. Et tant qu’on n’aura pas vu les conditions dans Paris en configuration course, je pense notamment à la montée de Montmartre, il sera difficile de se faire une idée."