JO 2018: les Bleues dans le dur, l’exploit de Ledecka, le doublé d’Hanyu… l’essentiel de la nuit

Tessa Worley - AFP
La grosse déception de Tess Ledeux
Championne du monde en titre en slopestyle, Tess Ledeux nourrissait de grandes ambitions pour ses premiers Jeux d’hiver, à seulement 16 ans. Mais la benjamine de l’équipe de France n’a même pas pu participer à la finale de sa discipline. La faute à une première manche timide en qualification, et à une grosse chute dans la seconde sur la dernière bosse. "Je suis déçue forcément, mais je vais m'en remettre. Ce dernier saut, c'est mon manque d'expérience, d'habitude, c'est celui que je maîtrise le mieux", a expliqué Ledeux sur RMC. Pas plus de réussite pour Lou Barin (19 ans), qui a commis trop d’erreurs pour faire partie des 12 qualifiées.
Les Bleues dans le dur
Une nuit décidément bien difficile pour les Bleues puisque dans la foulée, aucune des quatre tricolores engagées dans le Super-G n’est parvenue à se hisser dans le Top 10. La meilleure place est revenue à la jeune Romane Miradoli, 19e, juste devant Jennifer Piot, 20e. Partie avec le dossard 2, Tessa Worley a terminé 28e, très très loin du podium.
Le coup de tonnerre Ledecka
Spécialiste du snowboard et championne du monde en slalom parallèle, Ester Ledecka a signé la plus belle performance depuis le début de ces JO 2018 avec sa victoire… en ski alpin dans le Super-G. La Tchèque de 22 ans a dominé toutes les favorites, dont Lindsay Vonn (6e), pour prendre la médaille d’or un centième devant l’Autrichienne Anna Veith. Dingue.
L’intouchable Hanyu
En patinage artistique, l’Américain Nathan Chen est entré dans l’histoire avec six quadruples sauts effectués lors de son programme libre. Mais son programme court décevant la veille ne lui a même pas permis de glaner une médaille à Pyeongchang, contrairement à l’intouchable Yuzuru Hanyu, sacré champion olympique pour la deuxième fois consécutive. Le patineur japonais est le premier à réussir le doublé depuis Dick Button entre 1948 et 1952. Il devance son compatriote Shoma Uno et l’Espagnol Javier Fernandez.
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