JO 2021: tout comprendre sur le park, l'autre épreuve de skateboard à Tokyo

Après le street, place au park. Vous ne connaissez pas? C'est assez logique, puisque le skateboard, discipline phare des mythiques X Games, fait son apparition aux Jeux olympiques, cette année à Tokyo.
Après le street donc et son parcours d'obstacles urbains, place au park, également appelé bowl dans certains compétitions. Une référence à cette sorte de piscine dont les parois arrondies atteignent jusqu'à trois mètres de hauteur.
Les dates des épreuves
Les épreuves de park débutent ce mercredi avec les femmes, avant les épreuves masculine jeudi. Pour le découpage, même principe que pour le street: quatre séries qui s'enchaînent avant la finale. Le tout une nouvelle fois en front de mer, sur le Parc de sports urbains d'Ariake.
C'est quoi le principe?
Chaque skateur a trois runs de 40 secondes, parmi lesquels on retient le meilleur, noté sur 100, en vue du classement final. L'objectif est de faire des figures - qui sont libres - dont les juges évaluent l'originalité, la technique (avec ou non le grab, c'est à dire le fait d'attrapper sa planche avec la main en plein saut), la hauteur, l'amplitude, la rotation... A cela s'ajoute aussi la capacité du skater ou de la skateuse à occuper tout le terrain et ses courbes ou autres aspérités.
Les stars à suivre
Deux représentants français seront à suivre: le Marseillais de 23 ans Vincent Matheron, qui avait terminé cinquième des Mondiaux en 2018 et peu espérer être à la lutte pour le podium ; la benjamine de la délégation tricolore à Tokyo, Madeleine Larcheron, 15 ans, championne de France.
Plus jeune encore, la prodige britannique Sky Brown, 13 ans seulement, s'affiche parmi les favorites, aux côtés des Japonaises Misugu Okamoto et Sakura Yosozumi. Chez les hommes, les Etats-Unis (Heimana Reynolds, Cory Juneau, Zion Wright) et le Brésil (Pedro Barros, Luiz Franscico) devraient se livrer un duel à couteaux tirés.