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JO de Paris 2024: Anne Hidalgo annonce qu'elle "se baignera dans la Seine" avant le début de la compétition

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Lors de ses voeux à l'Hôtel de Ville, Anne Hidalgo a fait savoir qu'elle se baignerait dans la Seine en juillet, juste avant les Jeux olympiques de Paris 2024. Un "plongeon historique" pour la maire de Paris, trente ans après la promesse non tenue de Jacques Chirac.

Anne Hidalgo se baignera dans la Seine en juillet, juste avant les Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet-11 août) et un an avant l'ouverture de trois espaces de baignade dans le fleuve à Paris, a-t-elle annoncé ce mercredi. En juillet, "nous nous baignerons dans la Seine", a fait savoir la maire de la capitale lors de ses voeux à l'Hôtel de Ville, invitant le préfet de région Marc Guillaume à l'accompagner dans ce "plongeon historique", "plus de trente années après la promesse de Jacques Chirac".

En 1990, Chirac, alors maire de Paris, avait promis de se "baigner dans la Seine devant témoins" en 1993, mais l'ex-président n'a jamais tenu son engagement. "Tout le monde affirmait que c'était impossible, nous l'avons fait", s'est félicitée Hidalgo, qui avait annoncé, en juillet 2023, l'ouverture pour l'été 2025 de trois sites de baignade pour le grand public dans la capitale, à Bercy, Grenelle et entre l'île Saint-Louis et le Marais

De sérieuses déconvenues l'été dernier

L'annonce avait été faite de ce dernier site, à l'occasion d'un plongeon de ses adjoints à l'urbanisme Emmanuel Grégoire et au sport Pierre Rabadan. Mais la maire socialiste n'avait pas sauté le pas. La baignade dans la Seine, qui se pratiquait déjà sous l'Ancien Régime, a été interdite à Paris il y a un siècle (1923) par un arrêté préfectoral, et une brigade fluviale patrouille constamment pour empêcher les plongeons.

Les Jeux olympiques doivent inaugurer les retrouvailles de la nage avec la Seine: les épreuves de triathlon et de nage en eau libre partiront du pont Alexandre-III qui relie le Grand Palais aux Invalides. Mais les organisateurs des JO de Paris ont fait face à de sérieuses déconvenues l'été dernier lors de ces événements tests. Avant l'annulation des deux épreuves de triathlon (para et mixte), ce sont les épreuves de nage en eau libre qui avaient dû être annulées en raison d'une pollution causée par un épisode de pluie estivale inhabituel. Depuis 2016, l'État et les collectivités locales franciliennes ont investi environ 1,4 milliard d'euros pour rendre baignables la Seine et la Marne, son principal affluent.

AFP