"Pas de retrait, pas de JO": des opposants à la réforme des retraites menacent Paris 2024 sur les réseaux sociaux

Les Jeux olympiques de Paris, principaux dégâts collatéraux de la loi sur la réforme des retraites ? Si nous sommes encore assez loin du début de la prochaine édition des JO (26 juillet–11 août) et des Jeux paralympiques (28 août–8 septembre) qui se dérouleront dans la capitale durant l’été 2024, certains opposants à la loi sur les retraites promulguée dans la nuit de vendredi à samedi par Emmanuel Macron sont bien décidés à faire payer le gouvernement en sabordant l’événement sportif. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #PasDeRetraitPasDeJO (Pas de retrait, pas de JO) monte très haut ce samedi dans les tendances Twitter.
"Tout désorganiser"
Certains internautes appellent à la grève en masse et au blocage durant les JO, voire immédiatement sur les chantiers. D’autres incitent les opposants à la réforme des retraites à s’inscrire pour figurer parmi les 45.000 volontaires dans le but... de "ne pas y aller" ou de "tout désorganiser." Enfin, certains refusent d’attendre jusqu’en 2024 et proposent de bloquer Roland-Garros, le Tour de France et la Coupe du monde de rugby.
Interrogée par RMC Sport, la présidente du Comité paralympique et sportif français, Marie Amélie Le Fur, a réagi. "Il ne m’appartient pas de commenter ce genre d’initiatives qui sont prises de manière libre par certaines personnes, explique-t-elle. Juste rappeler que ce n’est pas impulsé au niveau national par les organisations syndicales, qui sont par ailleurs pleinement impliquées dans les Jeux. Et juste rappeler ce que sont les Jeux: c’est un moment qui fédère, qui permet la rencontre entre le grand public et les personnes en situation de handicap et qui démontre les capacités, les compétences des personnes en situation de handicap. Qui permet de favoriser leur inclusion. Donc qui peut s’opposer aux Jeux paralympiques quand on voit à quel point ils peuvent porter des notions importantes pour notre société, pour une vie plus inclusive des personnes en situation de handicap dans un vecteur d’héritage ?"