Une des favorites des Mondiaux de gymnastique: l'Algérienne Kaylia Nemour a vécu une drôle de journée aux Internationaux de France

Kaylia Nemour le 4 août 2024 aux Jeux olympiques - Icon Sport
Kaylia Nemour, vous avez été en difficulté à la poutre avec deux chutes sur un flip et un salto arrière (11.666, pas qualifiée pour la finale). Que s’est-il passé?
C’est la poutre, c’est quitte ou double. Aujourd’hui ça n’a pas fonctionné. Il y a eu deux grosses erreurs. Il faut travailler plus dur pour gommer ces erreurs.
Vous aviez un niveau de difficulté à 5.700. Le plus haut des engagées...
C’est très difficile ces éléments que je propose en poutre. Ils ne sont pas nouveaux. J’ai sorti une nouvelle chorégraphie, un nouveau rythme. C’est une nouvelle étape dans l’élaboration de ce mouvement.
Est-ce inquiétant en vue des Mondiaux?
Ce n’est pas plus inquiétant que ça. C’est une étape. Bercy était fait pour ça. Maintenant, je sais à quoi m’attendre et je vais travailler plus dur.
Par contre, aux barres, vous avez récité avec 15.366 (qualifiée pour la finale avec le meilleur score). Est-ce qu’il y a une forme de "facilité"?
Les barres c’est mon élément. Ça reste tout autant stressant. C’est l’agrès le plus stressant. Pour moi c’est même l’agrès le plus dur de la gym. C’est au millimètre près. C’est juste du travail.
Vous êtes l’athlète la plus applaudie à Bercy. Vous le sentez? Est-ce que le titre olympique vous rajoute de la pression?
Je sens dans les gradins le public est derrière moi. Ça pousse encore plus. Dès qu’on a ce statut de championne olympique les gens nous attendent. Ça peut mettre une pression en plus. Ça peut aussi être une bonne pression car les gens sont là pour vous porter. Les gens sont heureux si on réussit et si on loupe ils sont forcément un peu déçus mais il y a un peu de joie quand même d’être là et de pouvoir nous supporter.
Vous avez tout de même pris du plaisir?
Ah oui, j’ai énormément de plaisir quand je viens ici.
Qu’est ce qu’il faut attendre sur les championnats du monde?
Non, je prépare les Mondiaux plus dur qu’une autre compétition. Les championnats du monde et les JO c’est un autre monde. Je vais bosser dur pour faire les meilleures performances possibles. Sur les quatre agrès.