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Merci Ready Cash !

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La réunion de samedi à Vincennes marque la fin du meeting 2012-2013. Il est temps de dresser le bilan... et de remercier le champion de Philippe Allaire.

«Il y a de moins en moins de monde aux courses» ou «c’était mieux avant». Ces petites phrases, nous sommes nombreux à les entendre régulièrement dans les travées de l’hippodrome de Vincennes. Pourquoi ne pas regretter qu’Ourasi et Bellino II ne courent plus tant qu’on y est ?

Les temps changent, le matériel et la piste s’améliorent et, surtout, les méthodes d’entrainement sont différentes. L’élevage s’est également métamorphosé, notamment par l’influence du sang américain sur nos athlètes. Quoi qu’il en soit, au cours des 90 réunions de ce meeting hivernal, certains moments de sport resteront gravés dans les mémoires des aficionados. Nous avons vu 10.000 chevaux courir cet hiver dans près de 800 courses ! Bien sûr, Royal Dream (Grand Prix d’Amérique), Vanika du Ruel (Critérium des 3-ans), Un Mec d’Héripré (Critérium Continental), Singalo (Prix de Cornulier et de l’Ile-de-France), et la prometteuse Vision Intense (Prix de Vincennes et des Centaures) ont fait rêver les amoureux du trot. Mais s’il est un nom qui restera gravé dans l’histoire des courses, c’est bien celui de Ready Cash.

Non seulement le fils d’Indy de Vive a encore réalisé un hiver exceptionnel, mais il a également débuté une brillante carrière d’étalon. Preuve en est la superbe victoire d’Avila dans le Critérium des Jeunes ! Comme le disait Jean de La Fontaine : «La grâce, plus belle encore que la beauté». Non seulement le champion de Philippe Allaire possède cette grâce, mais en plus, il est beau ! Le «pur-sang» des trotteurs a ce quelque chose qui attire les foules sur nos stades à nous. Il est de cette race, rare et précieuse, qui intéresse les médias généralistes, habituellement hermétiques à la chose hippique (sauf quand c’est Jean Rochefort qui commente ou que le propriétaire est boulanger). Ready Cash est mieux qu’une pub dont l’air stupide vous reste en tête toute la journée... et en plus il ne demande pas de salaire (éventuellement quelques carottes et un massage sous UV). Alors certes, il n’a pu gagner son troisième Grand Prix d’Amérique (les deux premiers n’étaient pas petits, mais le Prix d’Amérique est désormais «Grand»), mais ses quatre victoires de l’hiver (dont deux Groupes I) laissent tout même un vrai goût de bonheur. D’autant qu’après l’entrée et le plat, le dessert de savoir qu’il sera encore en piste l’an prochain devrait contenter les plus gourmands.

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