
Saint-André: "On va être pénible à jouer, j’en suis persuadé"

Philippe Saint-André - AFP
L’Italie, une vieille connaissance
" On a choisi les joueurs qui étaient en forme, qui n’avaient aucun pépin pour ce premier match d’ouverture qui est important. On connait l’importance de bien rentrer dans une compétition, surtout une compétition comme la Coupe du monde, en plus avec une équipe d’Italie qu’on connait très bien vu qu’on les joue tous les ans pour les VI Nations."
Les vertus de la préparation
" On a fait une belle préparation, ce que nous, dans le rugby français, on n’a plus l’habitude de faire. J’ai vraiment l’impression que pendant trois ans et demi, on faisait un 110 haies quand les autres faisaient un 100m. Là, on est pris pour un 100m comme les autres. Je pense qu’on est sur la même ligne que les autres."
La Nouvelle-Zélande et les autres
" On va dire que la Nouvelle-Zélande a quand même un peu d’avance par rapport à son vécu, par rapport à ses structures, par rapports à ses joueurs mais après, je crois que de la deuxième à la dixième nation, tous les pays sont capables de battre n’importe quel pays et nous, on en fait partie."
Twickenham : partir, revenir ?
" Si on revient à Twickenham, ça voudra dire qu’on sera dans le dernier carré parce que les demi-finales se font à Twickenham et la finale se joue à Twickenham. Mais bon, on va déjà se préparer sur ce premier match qu’est l’Italie. "
Le rugby, source de bonheur
" Le sport amène toujours des joies incroyables et surtout dans des compétitions comme ça. Donc à nous de bien nous préparer et surtout de faire des matches de grande qualité et de se faire plaisir parce que d’abord, il faut que mes joueurs se fassent plaisir dans cette Coupe du monde sur le terrain. Et si elle se fait plaisir, elle donnera le sourire aux Français. "
Des mecs en or
" On sent qu’on progresse, on sent qu’il y a un vrai bon groupe. Avec des mecs biens, avec des compétiteurs, avec des mecs qui ont envie, qui sont ambitieux et ça c’est important. Maintenant, on va rentrer dans ce premier match. C’est important de ne pas trop le faire avant, de ne pas bouffer trop d’énergie avant samedi parce qu’il faut tout lâcher sur le terrain et pas en dehors. "
Pour l’histoire et l’amour du maillot
" Je m’appelle Philippe, pas Aimé (Jacquet) ! Ce qui est important, c’est de voir la dynamique d’une Coupe du monde, la dynamique où même à l’école, on apprend la géographie grâce au rugby et ça c’est bien. On va être pénible à jouer, j’en suis persuadé. On a des joueurs qui ont énormément de talent. Il faut qu’ils se lâchent complètement et qu’ils jouent sans aucun frein à main et qu’ils donnent le meilleur pour notre maillot, pour notre identité et pour l’histoire de notre rugby."