Elle a reconnu avoir mordu une Irlandaise: la Française Axelle Berthoumieu suspendue 12 semaines, Manae Feleu également sanctionnée pour la suite du Mondial

Accusée d’avoir mordu l’Irlandaise Aoife Wafer lors du quart de finale de la Coupe du monde féminine de rugby, la troisième ligne française Axelle Berthoumieu a été suspendue 12 semaines par le comité indépendant d’examen du jeu déloyal. La co-capitaine Manae Feleu écope quant à elle de deux matchs de suspension pour un plaquage dangereux.

Les images ont parlé. Depuis dimanche et la fin de la rencontre entre la France et l’Irlande en quart de finale de la Coupe du monde féminine de rugby, remportée 18-13 par les Bleues, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit la troisième ligne française Axelle Berthoumieu attraper le bras de sa vis-à-vis Aoife Wafer dans un ruck, et... le mordre. L’Irlandaise s’est alors tout de suite plaint auprès de l’arbitre, mais le TMO n’était pas en mesure d’identifier clairement la faute.

Finalement, la Bordelaise est bien lourdement sanctionnée, de 12 semaines, par le comité indépendant d’examen du jeu déloyal. Elle sera autorisée à faire son retour sur les terrains après le 1er mars 2026. Il y a trois ans, lors de la Coupe du monde 2022 en Nouvelle-Zélande, l’Italienne Sara Tounesi avait écopé d’une sanction identique pour le même acte.

La Française a reconnu les faits, exprimé ses remords et s’est excusée auprès de son adversaire après le match. Mais la Fédération française de rugby a fait appel sur la durée de la sanction et la troisième ligne sera auditionnée demain, mardi 16 septembre par la commission de discipline.

Fin de Coupe du monde probable pour Manae Feleu

De son côté, la co-capitaine Manae Feleu s’est vu proposer une sanction de trois matchs pour un plaquage dangereux, réduits à deux si elle suit le programme proposé par World Rugby. La deuxième ligne n’a pas accepté la sanction proposée, et sera également entendue demain par la commission de discipline.

Selon toute vraisemblance, ces deux joueuses manqueront donc la demi-finale face à l’Angleterre samedi après-midi, ainsi qu’une hypothétique finale.

À leurs absences vont peut-être se rajouter celles de la pilier Rose Bernadou et de la demie d’ouverture Lina Queyroi, toutes deux sorties pour des suspicions de commotions cérébrales lors du quart de finale.

Pierre Thévenet