XV de France: Brunel connait son talonneur titulaire

Il aura fallu attendre 12 minutes pour que la question soit abordée. Présent samedi en conférence de presse pour la première fois depuis l’arrivée du XV de France au Japon le week-end dernier, Jacques Brunel a été, une fois encore, longuement interrogé sur l’identité de son capitaine pour débuter la Coupe du monde contre l’Argentine. Car la veille, Guilhem Guirado avait déclaré à plusieurs confrères de la presse écrite ne pas savoir s’il serait bel et bien titulaire le 21 septembre à Tokyo. "Je ne vais pas commenter les paroles de Guilhem Guirado, a répondu Brunel. Je lui en laisse la teneur et je n’en dirai pas plus." Sauf que le sélectionneur a évidemment été relancé sur le sujet.
Guirado a été ménagé sur la préparation
Le mois dernier, avant le dernier match de préparation contre l’Italie, Brunel a confirmé que Guirado était bien le "leader de cette équipe de France", sans confirmer publiquement que le nouveau talonneur de Montpellier serait aussi son capitaine. Ménagé contre l’Ecosse à Nice le 17 août en raison de cotes douloureuses, alors qu’il aurait dû débuter la rencontre, titulaire une semaine plus tard à Edimbourg et remplaçant de Camille Chat le 30 août au Stade de France, Guirado (33 ans, 70 sélections) serait, pour certains, menacé. Dans l’entourage du XV de France, on nous affirme pourtant qu’il n’y a pas de sujet. Jacques Brunel, lui, a tranché.
Brunel: "Vous n’aurez aucune indication sur l’équipe"
A la question "La place de talonneur fait-elle partie des incertitudes que vous avez pour la composition?", Jacques Brunel a répondu "Non" ce samedi. "On me pose une question, je réponds." Sans tout dire cependant. On retente une nouvelle relance. "Guilhem Guirado sera-t-il le capitaine de l’équipe de France?". Brunel: "Vous le saurez jeudi". Est-ce un sujet sensible ? "Ça a l’air de vous intéresser en tout cas." Un confrère reprend: "Oui, c’est quand même le capitaine." "Oui, c’est le capitaine, mais vous le saurez jeudi. Vous aurez bien compris que vous n’aurez aucune indication sur l’équipe. N’insistez pas."
Jacques Brunel, qui a par ailleurs confirmé qu’il avait bien le dernier mot dans le staff, a de toute façon l’expérience de la Coupe du monde (deux en tant qu’adjoint de Bernard Laporte en 2003 et 2007 et une à la tête de l’Italie en 2015) pour ne pas en dire trop. Rendez-vous dans cinq jours à Tokyo pour l’annonce du XV de départ.
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