Boxe: Léonet de retour en prison après être allé combattre sans autorisation

Cyril Léonet, mis en examen en janvier dernier dans le cadre d'une affaire de trafic de voitures, est retourné ce lundi en prison. En cause: un combat (perdu) à Levallois-Perret le 12 octobre dernier pour le titre de champion de France des poids lourds pour lequel "Aldo le gitan" n'avait pas l'autorisation de s'y rendre en raison d'une interdiction de quitter la ville de Limoges.

L'ancien champion de France de boxe, Cyril Léonet, mis en examen dans le cadre d'un trafic de voitures, est de retour en prison après avoir enfreint son contrôle judiciaire en allant combattre à Levallois-Perret le samedi 12 octobre, comme l'a annoncé son entraîneur ce lundi. 

Interpellé à la sortie du ring après une défaite par KO 

Lors de ce combat, Cyril Léonet a été battu par KO à la 6e reprise par Newfel Ouatah, pour le titre de champion de France des poids lourds. Une mauvaise soirée pour Léonet, interpellé à la descente du ring. Le boxeur doit passer jeudi devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Limoges, qui statuera sur un éventuel maintien en détention. Interrogé par un correspondant de l'AFP, le parquet de Limoges s'est refusé à tout commentaire.

Léonet a été mis en examen et placé en détention provisoire en janvier dans le cadre d'une affaire de trafic de voitures. Il avait été libéré et placé sous contrôle judiciaire en février, avec la possibilité de pouvoir continuer à s'entraîner à Limoges mais avec interdiction de quitter la ville sans autorisation de la justice.

Un refus à la veille du combat

Selon son entraîneur Ahmed Otmane, le boxeur trentenaire a demandé deux fois l'autorisation au juge d'instruction de se rendre à Levallois pour y combattre le 12 octobre dernier. Les réponses négatives du juge sont tombées à l'avant-veille et à la veille du combat, selon l'entraîneur.

Léonet, dit "Aldo le gitan", plusieurs fois champion de France des lourds, est soupçonné de recel en bande organisée, association de malfaiteurs, blanchiment aggravé et non-justification de ressources. Il nie les faits qui lui sont reprochés. Au moins cinq autres personnes ont été mises en examen dans cette affaire portant sur une quinzaine de véhicules volés.

GL avec AFP