Boxe: Mbilli se sent "prêt" pour décrocher le titre mondial en 2023

Actuel 3e mondial chez les super-moyens à la WBC, Christian Mbilli est sur une dynamique incroyable. 22 combats, autant de victoires et 20 par KO à l’image de son dernier rendez-vous face à DeAndre Ware. Le natif de Yaoundé (27 ans) attend désormais une chose: combattre le Mexicain Canelo Álvarez pour obtenir une ceinture mondiale. Alors qu’il s’entraîne à l’année au Canada (Montréal) avec son entraîneur Marc Ramsay, l'ancien champion français était de passage à Paris ce mardi où il s’est entraîné et a répondu aux nombreuses sollicitations médiatiques dans la salle de John Dovi, ex-manager des Bleus, dans le XVIe arrondissement. C’est en 2023 que Christian Mbilli espère disputer une demi-finale mondiale avant de – à terme – réunir les quatre ceintures.
"Je crois en moi, je crois en mon travail"
"Je suis prêt, déclare-t-il. Je suis quasiment arrivé au pic de maturité. Je mets les gants avec des anciens champions du monde, je m'entraîne avec des champions du monde, mon coach a formé plusieurs champions du monde. S'il me dit que je suis prêt, il sait de quoi il parle. Mon équipe met la pression à toutes les fédérations internationales pour aller chercher ce titre mondial. Ce n'est qu'une histoire de temps".
"Je n'ai peur de personne. On a tous deux bras, deux jambes, ajoute-t-il. Quand tu fais de la boxe, tu n’es pas censé avoir peur de quoi que ce soit. Je crois en moi, je crois en mon travail, en mon équipe. J’ai mon encadrement derrière. J’ai toutes les capacités pour aller chercher ce championnat du monde. J’ai tout en ma possession actuellement".
Une "mini-dépression" après les JO de 2018
Mais pour se lancer dans cette quête, Christian Mbilli est revenu de loin. Après l'élimination des Jeux olympiques 2018, une "mini-dépression" l'a frappé. Son aventure à Montréal l'a aidé à se "relever".
"C'est compliqué pour un athlète de chuter en quarts de finale, confie-t-il. Chuter à la porte de la médaille, c'est difficile. D'autant qu'il me manquait peu dans le combat. (...) Pour moi, ça a été dur".