Creed: pourquoi le dernier Rocky est crédible

Sylvester Stallone et son "poulain", Michael Bakari Jordan. - AFP
Parce que Stallone est habité par son rôle
Désormais entraîneur d’Adonis Johnson, le fils illégitime d’Apollo Creed, Rocky a toujours la boxe dans le sang. Et ça se voit aussi bien dans sa gestuelle, que dans l’intensité de ses conseils, lui qui est passé depuis belle lurette de l’autre côté des cordes. « Stallone est incroyable », souligne USA Today. La star américaine aujourd’hui âgée de 69 ans vient d’ailleurs d’être récompensée du Golden Globe du meilleur second rôle.
Parce que les combats sonnent vrais
Difficile de porter le sport à l’écran tant l’émotion d’un événement sportif se suffit à elle-même. Pourtant, dans ce nouvel opus, la réalisation des combats est particulièrement réussie et aboutie en partie grâce à la directrice de la photographie, Maryse Alberti, « experte dans l’art de rendre l’action vivante », comme le précise USA Today. Et puis, « les directs volent », s’enflamme le New York Times.
Parce qu’Adonis a la rage de vaincre
Comme Rocky, Apollo ou encore Ivan Drago, Adonis Johnson est animé de la même rage de vaincre que ses prédécesseurs. Déterminé comme s’il jouait sa vie à chaque combat, AJ fait preuve d’un fighting spirit plus vrai que nature. Une interprétation pleine de justesse qui accompagne parfaitement le scénario.
Parce qu’il y a un combat final
A tout blockbuster américain, son épilogue tantôt « happy end », tantôt « tragic end ». Et ce nouveau Rocky n’échappe pas à la règle, avec un final dans la droite lignée des précédents. Mais qui va gagner ? A vous de le découvrir dans les salles obscures.