Mormeck : « De quoi aurais-je peur ? »

Jean-Marc Mormeck - -
Jean-Marc, qu’avez-vous pu lire dans les yeux de Wladimir Klitschko au moment de la pesée ?
Il a l’habitude d’en faire. Il est chez lui. Il est déterminé. Il pense gagner, comme d’habitude. Je pense qu’il a lu la même chose dans mes yeux. J’ai travaillé pour revenir dans cette catégorie. J’ai l’intention de lui donner beaucoup de problèmes et de remporter, à la fin, ce combat.
Treize kilos vous séparent sur la balance. Cela semble beaucoup non ?
C’est vrai. Mais comme je suis plus léger, je peux mieux me déplacer. Je peux donc lui poser des problèmes. Il ne faut pas avoir l’air apeuré. J’ai choisi ce combat. J’ai voulu être là. Pourquoi aurais-je peur ? De quoi ? C’est juste un combat. Il est plus grand, plus lourd et après ? Si on a peur, il ne faut pas faire de la boxe.
Quelle sera la clé de ce combat ?
La mobilité. Les grands ont des problèmes avec les petits. Je devrai descendre mon centre de gravité et avancer. La vitesse sera importante aussi. Je devrai être plus rapide que lui.
Est-ce un grand moment pour vous ?
C’est un merveilleux moment ! Il s’agit de la catégorie reine. Il y a des noms prestigieux au palmarès comme Mike Tyson ou Mohamed Ali. Cela fait une semaine que je suis là (à Düsseldorf, ndlr) et tout est différent : la pesée, la conférence de presse… Et puis être le premier Français à remporter ce titre, c’est important. Même si j’espère qu’il y en aura beaucoup d’autres après.