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Mormeck : « Je n’ai pas été contacté par Mike Tyson ! »

Lors de son dernier combat, Jean-Marc Mormeck avait battu l'Américain Vinnie Maddalone

Lors de son dernier combat, Jean-Marc Mormeck avait battu l'Américain Vinnie Maddalone - -

Jean-Marc Mormeck affrontera le 6 mai prochain à Paris l’Américain Fres Oquendo dans la catégorie poids lourds. Son deuxième défi depuis qu’il est sorti de sa retraite avant de penser à un autre combat contre Nikolay Valuev, Evander Holyfield ou Mike Tyson.

Jean-Marc Mormeck, vous allez prochainement affronter l’Américain Fres Oquendo. Pouvez-nous vous présenter ce combattant ?
Affronter un tel boxeur, c’est pas mal. Il fait partie des dix meilleurs mondiaux. Il fait un 1m88. C’est donc un garçon qui a de l’envergure. Et puis, il est expérimenté. En ce moment, c’est ce qu’il me faut. Si ça se passe bien, je pourrais prétendre très vite à un titre.

A l’heure actuelle, pensez-vous être imbattable ?
Je ne me projette pas en disant que je peux affronter n’importe qui parce qu’après, on peut dire tout et son contraire. Mais si on me propose beaucoup d’argent pour affronter David Haye ou Nikolay Valuev, je ferai ces combats. Mais je ne cours pas après Valuev. En plus, je trouve que ce n’est pas un bon boxeur.

Récemment, on a parlé outre-manche du retour sur le ring de Mike Tyson. Certains journalistes américains ont même précisé qu’Iron Mike souhaitait vous affronter. Vous a-t-il contacté directement ?
J’ai entendu les mêmes choses que vous. Mais je n’ai pas été contacté directement par l’entourage de Tyson. Mais affronter Evander Holyfield à Bercy, ça serait pas mal aussi. En plus, ce match est réalisable parce que lui à la différence d’Iron Mike est encore en activité.

Fabrice Tiozzo a lui aussi déclaré se mesurer à vous. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Pour le moment, je ne suis pas intéressé parce qu’il faut que ça soit sérieux. Pour l’instant, on fait chacun nos trucs de notre côté. Mais entre lui et moi, il n’y a aucun problème. Ces derniers temps, on s’est taquiné comme des boxeurs que nous sommes. Mais je ne suis pas son pote, c’est tout.

Michel Acaries, votre ancien promoteur, a récemment déclaré que vous étiez fini. Comment réagissez-vous à ce type de déclarations ?
Je ne fais pas attention à ça. Je suis quelqu’un de positif. Il faut que les choses se fassent. Donc Michel peut dire ce qu’il veut. Mais cela est quand même ridicule. A mon avis, il est vexé de ne plus être le numéro 1 dans le milieu de la boxe. Mais ce n’est pas grave. Si demain j’ai l’occasion de bosser avec lui, je le ferai.

Pourquoi êtes-vous prêt à mettre votre orgueil de côté pour travailler avec lui ?
C’est tout con, mais ce sport il faut le relancer. La boxe est dans un sale état. C’est pour ça que je suis prêt à bosser avec lui. Il faut absolument rester positif.