DIRECT. UFC Paris 2024: Saint Denis, Charrière, Imavov... Comment les Français préparent "leur" UFC

C'est fini pour aujourd'hui
C'est terminé pour les différentes conférences de presse.
Charrière veut "donner le spectacle"
"Quand tu regardes dans l'histoire de l'UFC, les combattants les plus connus sont soit des super-champions soit des combattants qui rendent le sport impressionnant comme les frères Diaz. Le but de l'UFC est de me matcher avec des adversaires qui ouvrent le jeu. Je peux me faire soumettre mais aussi finir. Le but c'est de donner le spectacle."
Charrière ne veut pas revenir sur la décision de sa dernière défaite
"Je pensais que sur le combat j'avais fait ce qu'il fallait. Le combat était très serré, les juges ont vu autre chose. Le débat est ouvert. J'ai regardé le combat bien sûr, on a travaillé dessus. Je vais tenter de moins ouvrir le jeu."
"Je veux juste combattre à l'UFC", indique Charrière
"Je ne sais pas pourquoi les gens sont si concentrés sur le classement. Regardez le combat et naturellement, le classement viendra. Je veux juste combattre à l'UFC. Tu dois gagner ta place."
Charrière revient encore sur son dernier combat
"C'était un combat très serré, j'étais énervé. Qu'est-ce que j'aurais pu faire pour avoir la décision en ma faveur? Parfois, c'est compliqué de comprendre pourquoi c'est une diffusion partagée. On essaie de comprendre pour que les décisions aillent en mon sens à l'avenir. Je vais faire un bon combat, on se concentre sur le nouvel adversaire et je vais tenter de faire un finish, comme ça il n'y aura pas de problème."
Charrière pense que sa dernière défaite n'a pas changé "grand-chose"
"Ce n'est jamais vraiment différent, une défaite reste relou. On essaie de comprendre ce qui n'a pas été. Il y a défaite et défaite, ça ne change pas grand-chose à ma carrière en UFC. Il faut voir pour éviter que ça se produise encore, j'espère que ça basculera."
Charrière n'a pas peur du physique de Miranda
"Je suis hyper physique, je ne sais pas si vous avez vu ma forme. Je tape peut-être plus fort que lui même s'il vient des 70kg. Il devra faire le poids à 66kg donc il ne va pas remonter beaucoup. C'est plus à lui de s'inquiéter."
Charrière aimerait bien combattre d'ici la fin d'année
"Jaimerais bien être actif et avoir un combat en fin d'année ou début 2025. J'aimerais faire 3 ou 4 combats par an, j'aime bien rester ocuppé."
Charrière pense que son adversaire est prêt (il a pris le combat au dernier moment)
"On ne peut pas savoir ce qu'il va planifier mais je pense qu'il s'entraîne toute l'année. Je ne sous-estime pas son cardio, peut-être que je le suis plus car je sors d'un camp d'entraînement. Il est toujours prêt, je sais qu'il l'est. C'est un mec dur, avec beaucoup d'expérience."
Charrière pas forcément "concentré" sur le classement
"J'ai beaucoup d'expérience, je combattais dans des salles vides pendant le Covid. S'il y a peu ou beaucoup de personnes, dans tous les cas les gens crient avec mes combats donc ça ne change pas grand-chose (...) Je ne suis pas concentré sur le classement, c'est le boulot de mon manager, moi je me concentre sur le combat. Je suis encore jeune, je peux encore combattre ces prochaines années."
"Le monde est vaste", Charrière préfère éviter de combattre des Français
"On devait combattre contre Gomis mais je ne veux plus combattre contre un Français. Le monde est vaste."
Charrière est "hyper concentré" sur l'UFC et moins sur les réseaux
"Je passe beaucoup moins de temps sur les réseaux. Il y a beaucoup de contenu sur le MMA, je n'ai plus besoin d'éduquer un public. A l'époque, il n'y avait vraiment rien. Maintenant, des gens le font mieux que moi. Je n'ai plus cette vocation. L'UFC c'est déjà assez dur comme ça. Je suis hyper concentré sur l'UFC."
Charrière n'a pas de plan pour l'après Miranda
"Je n'ai pas de nom pour l'après, ça serait manquer de respect à mon adversaire, ce n'est pas un combat facile. Je suis 100% focus sur mon combat samedi et après je vais partir en vacances."
"The Last Pirate" donne sa définition d'un pirate
"La définition d'un pirate? C'est quelqu'un qui veut être libre, qui veut être riche et profiter des plaisirs de la vie."
Des conseils de Saint Denis pour Charrière?
"On a vu le combat contre BSD de Miranda. BSD nous donnera quelques conseils cette semaine."
Charrière pense pouvoir finir Miranda
"Je suis très content de combattre à nouveau à l'UFC Paris. J'avais eu peur quand l'adversaire a "pull-out" mais au final j'en ai un. J'espère au moins faire un très beau combat. On est confiant, on s'est très bien entraîné. Si c'est le Morgan de d'habitude, le finish devrait arriver durant le combat."
"Fier d'être Français", lance Jousset
"A chaque fois que l'UFC revient en France, j'ai envie de combattre. Je suis fier d'être Français. Cela fait plus de 5 ans que je m'entraîne en Nouvelle-Zélande. Je me vois bien faire des alternances, je pense avoir trouvé le bon équilibre."
Jousset n'a pas de problème avec le jet-lag (il vient de Nouvelle-Zélande)
"Je suis arrivé à Nice la semaine dernière, ça va nickel, je dors comme un bébé."
Jousset se concentre sur le combat de samedi, pas sur l'avenir
"Je suis concentré à 200% sur le combat, je ne suis pas focalisé sur ce qu'il va se passer après. Peu importe qui on me propose, je dis oui. Je ne suis pas du genre à choisir mes adversaires, je suis prêt à combattre tout le monde. Si c'est un top 15, c'est super. Au bout d'un moment, je serai dans le top 15, c'est sûr."
Jousset aimerait une revanche contre Jack Della Maddalena
"Je dois progresser et j'ai très envie d'une revanche contre Jack Della Maddalena. Je veux continuer à combattre et gagner. D'ici 18 mois, j'aimerais faire cette revanche."
Jousset revient sur ses débuts
"En France, il y avait une image pas terrible du MMA, ça n'avait rien de mainstream. Quand j'ai commencé, je ne connaissais rien à ce sport. J'ai rencontré des gens qui m'en ont parlé et c'est comme ça que je m'y suis mis."
Jousset s'est entraîné avec Adensaya et Volkanovski
"C'était juste quelque chose de normal, c'était une belle opportunité mais meintenant ce sont des amis et ils ne sont pas différents des autres."
Jousset a "hâte" de vivre l'UFC Paris
"J'attends ça depuis plusieurs années, ça va être mon premier combat en France, j'en ai entendu parler comme quoi la foule était folle. J'ai hâte de vivre ça en vrai."
Jousset explique comment il s'entraîne
"C'est Alexandre Herbinet (journaliste à RMC Sport) qui m'en a parlé d'Aldric Cassala. Je m'entraîne la plupart du temps en Nouvelle-Zélande sinon. Dans la cage, on est tous pareil. Tout le monde essaie de progresser.
Jousset revient sur ses galères
"J'ai dormi à la salle pendant plusieurs années et dans ma voiture pendant quelques mois. Mais c'était sur le parking de la salle, je pouvais aller à salle et à la douche. Quand tu fais ce que tu aimes dans la journée, tu n'y penses même pas. Au final, ça m'embête moins. J'ai survécu."
Jousset répond à son adversaire
"On va voir samedi soir si je suis chiant"
Le joli message de Gomis pour sa mère
"Ma mère ferme les yeux la plupart du temps et elle les ouvre quand elle sait que c'est fini. Elle vient un peu pour rien mais elle est fière. Elle ne voulait pas que je commence le MMA mais elle veut que je prenne mes propres décisions, peu importe ce qu'on me dit. Je suis sûr de ma route et je suis content qu'elle regarde d'un oeil."
"C'est le moment de passer au dessus", lance Gomis
"Je me sens mieux, ça fait 3 fois l'UFC Paris donc je commence à m'y habituer. Je pense que c'est le bon moment pour le top 15, on a travaillé pour ça, c'est le moment de passer au dessus."
Brito est l'adversaire "le plus dangereux" que Gomis a connu
"Il va chercher le KO tout le temps, sans réfléchir. C'est le plus dangereux. Au niveau de nos physiques, il va devoir casser la distance. Il va falloir qu'il rentre donc que je vais avoir des ouvertures."
Gomis parle de sa confiance en lui
"J'ai beaucoup de personnes qui me soutiennent. On pourrait croire que j'ai pris la grosse tête mais je dois croire en moi. Si je doute une seconde, c'est fini, c'est ce que la France a encore du mal à comprendre."
Gomis estime avoir progressé ces derniers mois
"On sait ce que ça fait de ne pas combattre, notamment d'un point de vue financier. J'ai fait un gros travail et j'ai bien progressé, même au sol. Cela n'a pas été un ralentissement. J'ai pu m'entraîner comme il fallait."
Gomis pense être "plus compétent" que Brito
"Aucun combat n'est facile mais pour moi c'est un bon combat car j'ai plus de compétences que lui. Plus de punch et d'autres qualités, je sais que je peux le mettre KO."
Gomis demande de "prier pour le monstre"
"Souvent quand on me voit face à un monstre, on peut le dire pour Brito car je respecte sa puissance, il ne faut pas avoir peur pour moi mais prier pour le monstre. C'est là où je suis le plus fort."
"Je serai champion du monde", lance Gomis
"Cela a été mon cas toute ma vie de prouver. Quand j'étais au Havre, je disais que j'irai à l'UFC et personne ne croyait en moi. Maintenant, j'y suis et je vous dis que je vais être champion du monde. Personne ne me croit mais ils verront."
Gomis attendait un tel adversaire et pense le mettre KO au 2e round
"Brito est le type d'adversaire que j'attends et qui m'a toujours plu. Les plus brutaux, c'est ceux que j'arrive à le mieux gérer. Je ne saurais pas expliquer pourquoi, j'arrive à être plus dans le timing. J'avais 3-0, j'étais un peu surpris aussi d'être aussi haut sur le carte. Je remercie l'UFC et je suis prêt à y aller. Je pense le mettre KO au 2e round."
Gomis revient sur son dernier cutting raté
"Je suis bien, ça fonctionne. On a eu un problème qui est vraiment isolé qu'on a eu là-bas, ça ne se reproduira pas", indique William Gomis.
Moicano parle du soutien de sa femme
"Ma femme m'aide surtout avec des choses en dehors du combat. Elle a déjà fait un peu de compétition, de la boxe. Mais avec la maison et les enfants, c'est plus compliqué."
"Je n'ai pas le luxe de perdre", avertit Moicano
"Ce que je veux, c'est le plus de pognon possible. J'ai commencé à 8 ans, je me suis entraîné toute ma vie. Il faut que ça paie maintenant, je n'ai pas le luxe de perdre. C'est pour ça que je dois perdre Saint Denis. Bientôt, je serai chez moi peinard et profiter de ma retraite."
Moicano parle encore de la différence de perception entre les Etats-Unis et les pays
"C'est un peu différent aux Etats-Unis en raison du capitalisme. Ils savent que c'est un spectacle mais aussi un sport. Il vaut mieux être détesté qu'un inconnu. Samedi, c'est à vous de me dire ce que je vais être."
Moicano sous le charme de Paris
"Je suis allé au Louvre, je suis allé voir tous les endroits de Paris. C'est une ville magnifique."
Moicano explique qu'il s'est mis au goût du jour sur le côté "divertissant" de l'UFC
"Avant, j'étais trop inquiet de savoir ce que les gens allaient penser de moi. Les coachs me disaient d'être humble, j'ai grandi comme ça. Après, j'ai vu les autres combattants à l'UFC et j'ai compris que c'est aussi une question de divertissement. J'ai décidé d'être plus marrant et de parler. J'ai fait un podcast par exemple."
"Je suis à mon prime", Moicano explique pourquoi il combat autant
"J'ai 35 ans, je n'ai plus de temps à perdre. Je doix exploiter tout ç. Je n'ai pas encore 10 ans. Je suis à mon prime, je suis prêt, je vais combattre autant que je peux."
"Je vais gagner", assure Moicano
"Poirier m'a dit quelques conseils. Mais après, j'ai vu le combat, je me suis rendu compte qu'il était fort et agressif mais j'ai confiance en mon style. Je me vois le public être énervé et ma main en l'air. Ce n'est pas un combat facile, je ne vais pas dire que je vais le mettre KO mais je vais gagner."
"Je prends ce que l'UFC choisit pour moi", Moicano aurait préféré combattre un top 5
"Je ne sais pas si Saint Denis a le potentiel pour être parmi les grands noms. Il est encore tout jeune, on va voir. Je ne sais pas pourquoi il est énervé alors qu'il a déjà eu sa chance. Il a battu Frevola et après il a combattu Poirier. Si j'avais pu choisir, j'aurais pris un top 5 mais je prends ce que l'UFC choisit pour moi. Tout ce que je peux faire, c'est le battre."
Moicano parle des conséquences de l'ambiance à Bercy
"Parfois dans mes sparrings, je me suis entraîné à ne pas discuter avec mon coach parce que je sais que je ne vais pas l'entendre à Bercy. Ce sera la plus grosse arène dans laquelle je vais combattre."
"Saint Denis n'est pas de l'argent facile", admet Moicano
"Saint Denis, ce n'est pas de l'argent facile. C'est pour ça qu'il est à sa place actuellement, l'UFC connaît sa valeur mais je suis là pour montrer que je suis meilleur que lui."
Moicano aborde le côté "agressif" de Saint Denis
"Il est très agressif et c'est l'un de ses points forts. Il gagne beaucoup de ses combats grâce à ça. Parfois, il est un peu imprudent, un peu comme face à Poirier. J'ai pour plan de faire jouer cette agressivité contre lui."
Moicano annonce un "véritable show" samedi
"J'ai vu les derniers UFC Paris que c'était fort, je ne peux pas combattre le public mais BSD. Attendez-vous à ce que je fasse un véritable show."
Moicano pense qu'il y avait une différence de niveau entre Poirier et Saint Denis
"Cela montre à quel point Poirier est bon. On sait que BSD mais Poirier est d'un autre niveau. Tout le monde peut perdre et avoir une mauvaise soirée. Je ne sais pas si c'était le cas pour lui."
Moicano veut "casser la gueule" à Saint Denis
"D'habitude, je commence un peu lentement mais samedi, je ne le ferai pas, il faudra être prêt dès le premier round. Tout ce que je veux, c'est lui casser la gueule."
Moicano pense "être meilleur" que Saint Denis
"Il est un bon un peu partout mais je pense que je suis meilleur. Il est peut-être agressif et de pouvoir de mettre des KO mais je pense être meilleur."
Quel avenir dans sa catégorie? "Je n'ai peur de personne"
"Je n'ai peur de personne dans ma catégorie. Elles sont toutes plus expérimentées que moi. Elles sont bonnes, mais je pense que j'ai les qualités pour toutes les battre".
"Ma confiance en mon sol a nettement progressé"
"Ma confiance en mon sol a nettement progressé. J'avais vraiment besoin de ce travail pour me considérer comme une vraie combattante de MMA et plus juste de pieds-poings"
Être la première Française à entrer dans la cage? "J'ai pas trop compris..."
"Honnêtement, j'ai pas trop compris pourquoi ils m'avaient mis première Française avant des combats entre étrangers. Mais c'est comme ça... J'ose espérer qu'avec ma prestation, je vais faire en sorte que le public n'ait limite plus de voix pour le main event."
Une reconversion en journaliste après sa carrière? "Pourquoi pas"
"Pourquoi pas une carrière dans les médias? Je suis ouverte à toutes les opportunités. Je pense avoir plusieurs cordes à mon arc, je suis très ambitieuse donc pourquoi pas..."
"Mon objectif: monter au classement"
"Mon objectif principal, c'est de monter au classement dans ma catégorie"
Au tour de Nora Cornolle
La seule femme des neuf représentants français de cet UFC Paris 2024.
"Je veux continuer à encaisser les chèques", Battle ne se soucie pas du Top 15
"Je veux continuer à encaisser les chèques et les victoires. Si ça doit venir, ça viendra. Ce serait une victoire beaucoup plus grosse pour lui que pour moi. Si je peux intégrer le Top 15, à voir. Ce combat sera fini au deuxième round sur KO."
"Butcher" Battle promet de montrer sa "version la plus dure et vicieuse"
"Je ne sais pas si ce sera une guerre mais ce sera la version la plus dure et vicieuse et moi-même. J'ai l'intention de lui marcher dessus."
Battle sur Jousset: "Il est ennuyeux, je suis très au-dessus de lui"
"Il est techniquement bon par rapport à cette division. Il va être bien préparé, il est un peu ennuyeux comme combattant. Je le respecte, je m'entraine très dur mais je pense que je suis très au-dessus de lui."
Battle explique son changement de surnom, "Butcher"
"Avant, j'étais jeune, j'étais à l'arrière, je regardais les tueurs. Je me suis dit: 'si je veux battre ces gars-là, je dois changer, être sans pitié'. Dans cette idée, mon surnom c'est 'Butcher'. Depuis que j'ai changé, les résultats sont là, je termine les gens au premier round."
"Je n'aurais jamais pensé faire ça de ma vie", confie Sy
"Je suis content, je n'aurais jamais pensé faire ça de ma vie. Je n'ai jamais eu de boxe ou de MMA dans ma famille. Quand on est bon dans quelque chose, il faut se donner à 200%."
Sy n'a pas d'adversaire en tête pour la suite
"On prendra tous les adversaires qui se présenteront sur mon chemin."
Sy veut s'installer dans le classement
"Je suis content mais une carrière peut vite tourner au cauchemar, je reste concentré. Je vais tout faire pour ne plus être un prospect mais bien là dans la catégorie."
Sy revient sur les problèmes liés aux staphylocoques
"Je n'ai jamais fait un combat où je n'ai pas attrapé un staphylocoque. Lors de mon dernier combat à l’UFC (victoire par soumission contre l’Américain Tuco Tokkos, en mai 2024), vous avez pu voir - quand ‘je ferme le triangle’ - que j’avais deux gros boutons sur les genoux. On a quand même gagné. Le cas de Benoît… ce sont des choses qui arrivent, ça fait partie du camp. C’est le premier combat de ma carrière où je n’ai pas eu de staphylocoque. Avec mon partenaire de nutrition, je pense que leurs compléments alimentaires ont vraiment aidé mon immunité. La chose à faire, c’est se doucher, se désinfecter et puis voilà."
Oumar Sy se concentre sur lui
"Je connais les grosses têtes à l'UFC mais si on me demande le 11e, je ne saurais pas dire. Quand tu t'entraînes du matin au soir, tu ne va pas te parasiter en plus avec des mecs vraiment au dessus de toi."
"L'UFC ne change pas grand-chose" pour Oumar Sy dans sa manière de procéder
"L'UFC ne change pas grand-chose, c'est quelque chose que je voulais. Il y a eu du travail de la part de mon manager, de mon coach... J'ai plusieurs carrières à la fois, mon but était d'y arriver et maintenant je souhaite y rester. Peut-être qu'il y aura une troisième carrière où je pourrais me concentrer sur le fait de gagner. Tout ce que je retiens, c'est que je rentre dans une cage. Je viens pour gagner."
"Je suis là pour faire de bons combats", indique Sy
"Je suis un combattant complet, on me définit comme grappler. Un combat, ce n'est pas un jeu. Il y a un gameplan et il faut s'en tenir. Si je suis à 10-0 sans prendre de gros dégâts, c'est que les gameplan étaient les meilleurs pour moi. J'essaie de progresser partout. Là, j'ai un gameplan mais je ne vais pas le dévoiler. C'est simple vu son style, il est bon partout sans être exceptionnel. Je n'ai pas forcément d'ambition, je suis là pour faire de bons combats et essayer de prendre des bonus. Forcément, il y a une suite et tu montes dans le classement. Je suis là pour ça. Je vois le combat avec une victoire."
"Mon slogan, c'est la victoire", s'amuse Oumar Sy
"Je suis un homme du peuple, tu peux me croiser partout dans Paris. Je viens pour faire du sale, je viens pour représenter la France et tout le monde. Mon slogan, c'est la victoire."
Oumar Sy revient sur sa discussion avec Dana White
"Dana White a pu me parler et me féliciter, après le reste ça reste entre nous."
Oumar Sy estime avoir beaucoup progressé grâce à sa collaboration avec l'American Top Team
"J'ai fait mon camp de préparation à l'American top team. Je pensais connaître le MMA et au final non. J'ai pu apprendre de nouvelles choses et progresser. Je suis vraiment confiant."
"Je viens pour la victoire", prévient Oumar Sy
"Je me sens bien, je suis chez moi. Que ça soit à Paris ou ailleurs, je viens pour la victoire. Il n'y a pas plus de pression, une cage ça reste une cage, à Paris ou à l'autre bout du monde. Je prends ce qui se présente à moi, sans jamais refuser. Tout adversaire est bon pour avancer au sommet."
Imavov répond sur la possibilité de revenir à Paris en 2025 avec une ceinture
"Ouais, pourquoi pas si on le propose comme ça, j'accepte. Tout est possible, je suis un rêveur, je vois très loin. Il y a beaucoup de choses dans ma tête. On me prendrait pour un fou si je le disais", répond Imavov sur la possibilité de revenir l'an prochain à Paris avec la ceinture.
Imavov content d'avoir changé sa team
"Beaucoup de choses ont changé, je me rends compte que j'ai fait un très bon choix car je ne savais pas où j'allais au début. J'ai pris le risque, j'ai tenté. Je suis très content, ça se voit dans mes performances."
Imavov pense que Du Plessis va bientôt perdre sa ceinture
"C'était un très beau combat, Adesanya gagnait ce combat mais Du Plessis est revenu fort, ça tient à un fil mais ça ne passe pas tout le temps. Il faut qu'il fasse attention, je pense qu'il va bientôt perdre sa ceinture."
Imavov revient sur son envie de revanche contre Strickland
"Bien sûr, j'aimerais une revanche contre Strickland. Je ne veux pas prendre une ceinture et ne pas combattre contre celui qui m'a battu. Avant ou après la ceinture, j'aimerais bien l'affronter."
Imavov aimerait éviter de combattre Chimaev
"On s'est entraîné, on a profité de l'occasion pour travailler. Il m'a aidé pour combattre face à Allen. Je n'aimerais pas l'affronter, pas maintenant. S'il n'y a pas le choix... Mais on aimerait éviter de se combattre dès le début."
Imavov revient sur sa victoire face à Cannonier
"Tout s'est passé à peu près comme prévu. On a commencé le combat tranquillement. On devait finir fort à la fin. Cette fois-ci, ça sera 3 rounds et pas 5."
Imavov n'a pas peur du sol d'Allen
"J'essaie d'être le plus complet possible, on a travaillé sur tous les aspects. Le sol d'Allen ne me fait pas peur."
"J'ai envie de revivre ça", Imavov a hâte de retrouver le public français
"J'avais déjà assez bien kiffé la première fois. Plus? Je ne sais pas. J'ai envie de revivre ça, je voulais absolument être sur la carte, ça va être incroyable."
Imavov aimerait défier Adesanya
"Un combat contre Adesanya serait pas mal, les gens ont l'air intéressé. Si je veux ce combat, c'est que je sais que je peux le gagner."
"J'ai envie d'enchaîner rapidement", indique Imavov
"C'est possible que je sois le prétendant numéro 1 pour la ceinture après ce combat, je n'en suis pas très loin. J'ai envie d'enchaîner rapidement. Je pense que c'est un combat qui ne va pas durer longtemps. Il a dit que ça allait se finir au 2e mais ça va beaucoup se jouer au stricking. Il voudra m'amener au sol mais il n'y arrivera pas. S'il y arrive, je lui montrerai mon sol."
Imavov pense avoir un stricking supérieur à celui d'Allen
"Son stricking est correct mais il est loin du mien. Très vite, le naturel va revenir et il va plonger dans les jambes, comme il le fait tout le monde."
Imavov demande à Allen de rester "à sa place" par rapport à sa volonté de combattre en 5 rounds
"Il voulait beaucoup de choses, je n'ai rien dit. J'ai signé un contrat de trois rounds. Je suis devant lui, qu'il reste à sa place. Il n'a rien à dire, il doit juste accepter. J'ai accepté un cinq rounds à deux semaines face à Cannonier, ce n'est contre lui que je vais refuser."
Imavov répond aux provocations d'Allen
"J'aime bien sa mentalité et comment il vient au combat en mode c'est la guerre. C'est ce que j'ai envie de donner au public. S'il veut vraiment voir, j'ai eu des combats avec beaucoup de sang et il peut voir que je me comporte bien", répond Nassourdine Imavov à son adversaire.
Brito pas impressionné par l'ambiance de Paris
"Ça ne va rien changer pour moi, vous allez voir ce que je vais faire dans cette Arena."
Brito sur le fait qu'il soit une menace
"Quand tu me vois, tu comprends que je suis là pour finir le combat le plus tôt possible."
"Il n'a rien de spécial", lance Brito sur William Gomis
"Je pense qu'il n'a rien de spécial, c'est juste un autre combattant", lance le Brésilien Joanderson Brito. "Je sais ce que va se passer, tout le monde le sait, les médias et son équipe aussi. Il va vite se rendre compte que le combat était trop dur pour lui."
Ziam se moque que le public soutienne Frevola
"Je m'en fiche un peu que les gens le supportent (Frevola), c'est un gars bien, on ne va pas se mentir. Ce n'est pas une mauvaise personne. Quand je vais faire mon entrée à Bercy, tout le monde sera là pour moi."
Ziam prêt à prendre tous les combattants
"Je ne "call out" personne, je suis préparé pour n'importe qui. Si l'UFC me donne un nom, ce sera oui."
Ziam sur ses liens avec son père boxeur et son beau-père, champion de jujitsu
"Mon père (ancien boxeur) ne m'a jamais entraîné, il m'a poussé. Mon beau-père m'a entrainé au jujitsu pendant dix ans."
Ziam sur la force des combattants français
"Tous les combattants français sur la carte sont importants pour briller aux yeux du public français. C'est ce qu'il faut."
Ziam vise le Top 15 "mais pour l'instant, je ne pense qu'à Frevola"
"Ce se aun début de combat engagé où il va me rentrer dedans mais derrière, je vais mettre en place mon combat. Je vise le Top 15 mais dans ma tête, je ne vise que Frevola, je ne pense qu'à lui."
Fares Ziam sur sa passion... pour l'apiculture
"J'ai commencé l'apiculture il y a longtemps, et c'est ma passion maintenant. On doit prendre le temps de se relaxer, prendre le temps de faire autre chose que le combat."
"Je garde 20 kilos pour moi et j'en vends 10."
Fares Ziam sur sa volonté de combattre Fravola
"Je l'ai appelé après mon combat à Londres il y a un an et je le combats aujourd'hui. Il n'est plus dans le Top 15 mais pour moi, il l'est encore. Ce sera un gros combat."
Saint-Denis explique comment il a fait pour rebondir
"C'est toujours dur de rebondir. Mais il y a eu beaucoup de travail et de questionnement sur on mon avenir. Il y a eu beaucoup de changements pour retrouver du plaisir. L'accumulation de tellement de succès rapidement, c'était difficile d'absorber si vite pour moi et ceux qui sont avec moi. Ça m'a fait du bien d'avoir du temps."
Saint-Denis revient encore sur sa défaite contre Poirier
"Je me suis rendu compte qu'il ne faut sous-estimer perseonne et arriver au combat à 100%. Je trouvais que c'était un manque de respet d'annuler maissu de prendre le combat dans l'état dans lequel j'étais, c'était une sorte de dilemme. Les défaites font toujours rebondir. Ça me prépare pour le futur parce que je sais qu'il y a des choses à corriger. Sur ce combat, j'étais absent mentalement et physiqement, c'est un sport très dur. Il faut être solide et bien dans sa tête, dans le bonheur de l'accomplissement pour performer."
Saint-Denis sur la relation avec les fans
"Beaucoup de combattants sont talentueux et déterminés en France. On a une très belle carte avec des enjeux pour beaucoup de combattants français. Le succès de la discipline fait plaisir à voir. Je suis très heureux et privilgié d'avoir le soutien du public français."
Saint-Denis sur les critiques après sa défaite contre Poirier
"Le business du combat est toujours comme ça. Après une victoire, tu es au plus haut, quand tu perds t'es une fraude. On ne joue pas chaque semaine comme au fot. C'est la difficulté des sports de combat, chaque combat change ta carrière."
Saint-Denis a travaillé sa défense
"Nous avons le même combattant avec un peu plus de responsabilités défensivement. Ça été l'un des points de ma préparation. Je suis prêt à donner une guerre et vous le montrer samedi."
Saint-Denis sur ses entraînements en muay-thaï
"Il y a eu beaucoup de travail avec mon coach ensemble et je suis impatient de vous le montrer."
Saint-Denis sur la crainte d'un nouveau staphylocoque
"C'est un sport de plus en plus populaire. Tous les gérants de salle essaient de protéger les gens avec le nettoyage mais c'est un truc qu'il faut tout le temps surveiller. La popularité de ce sport fait qu'il y a de plus en plus de passages dans les salles et il faut être vigilants. Moi, ça change ma vie d'être bien le jour-J. Passer une semaine sous antibiotique et ne rien faire, ça peut changer sa vie."
Saint-Denis sur ses "petits changements" dans la prépa
"On a fait quelques petits changements, on a ajouté davantage de précision là où il en manquait."
Saint-Denis sur ses ambitions après son combat
"Je laisse mon manager gérer. On verra après."
"Tout est ouvert", Saint-Denis pour la suite
"Tout est ouvert, tout est à prendre. Je suis là pour pendre tout ce que je veux. Je veux d'abord faire une grosse performance contre Moicano. Je m'attends à un combat difficile. Vous pouvez attendre de moi que je donne tout pour grimper dans la divison."
"Vous aurez la guerre promise", prévient Saint-Denis
"Ma prépa n'a rien à voir avec les précédentes, j'ai pris beaucoup de plaisir, chose que j'avais un peu perdue.. Je me suis professionnaliser, j'ai pris un diététicien, je me sens très bien. J'ai hâte d'être samedi et de faire la guerre promise par l'UFC et qui aura lieu"
"J'aime l'argent"; pourquoi Allen a accepté un combat en 5 rounds
"J'aime l'argent, c'est pour ça que j'ai accepté le combat en cinq rounfs. Quand on est aussi proche de la ceinture, on doit tout accepter. Tu es payé 25% de plus si tu fais cinq rounds. Je travaille pour être payer."
Allen se moque de visiter Paris
"Je n'ai pas eu le temps de visiter, j'avais tellement de choses à faire avec le combat. Je suis un gars de la campagne des Etats-Unis, je suis impatient de rentrer chez moi avec ma famille et mes enfants."
Brendan Allen: "c'est juste du business"
Brendan Allen, adversaire de Nassourdine Imavov, assure ne pas vouloir rentrer dans un rapport émotionnel dans son combat avec le Français. "Pour moi, il n'y a rien de personnel, je m'en fiche. Ce n'est que du business."
Allen explique pourquoi il est fan de Chelsea
"Je suis fan de Chelsea, mon meilleur ami l'est aussi et on regarde tous les matchs depuis que je suis petit."
Lapilus sur sa visibilité moins importante que Gane ou BSD
"Ma disvion est différente par rapport à celle de Ciryl Gane, on est plus nombreux dans ma catgorie avec énormément de combattants américains qui ont plus de visbilité que les Français. Avec le temps, je serai plus connu à l'international."
Lapilus s'attend à une décision
"Mon adversaire encaisse les coups. Je pense qu'on est parti sur une décision. On va voir, il n'a pas encore pris un punch de Taylor. Moi, je suis préparé pour 15 minutes s'il le faut."
Lapilus a eu peur de ne pas combattre à Paris
"J'ai eu peur aussi mais l'UFC a toujours été rassurant sur le fait que j'allais combattre. J'avais un adversaire mais il s'est blessé. Ça a trainé un peu et finalement l'UFC a réussi à engage quelqu'un extérieur de l'UFC (Vince Morales) pour m'affronter."
Taylor Lapilus ne sait pas s'il commentera après son combat
"C'est certainement la question que j'ai le plus entendue cette semaine. Je ne sais pas, je suis vraiment concentré sur le fight et, après on verra."
"Je ne sais pas. Je n'en suis pas là mais qui sait?"
"J'espère qu'il va perdre pour ses débuts", sourit Taylor Lapilus avant d'affronter Morales
"Je suis content pour lui (Morales) parce qu'il a un nouveau contrat maintenant mais pour ses débuts, il va perdre contre moi. Je pense que c'est un combat pour moi. C'est un striker."
"J'encaisse les coups avec lui", la femme de Benoît Saint Denis raconte comment elle vit ses combats dans la cage
En main event de la troisième édition de l'UFC Paris, samedi à l'Accor Arena (sur RMC Sport ) Benoît Saint Denis partage sa vie avec Laura. Ancienne footballeuse de haut niveau, la jeune femme s'est confiée à Ouest-France, en révélant comment comment elle vit les combats de son mari et à quel point ils peuvent l'affecter.
>> Tous ses propos ici: la femme de Benoît Saint Denis raconte comment elle vit ses combats dans la cage
"Quand on est femme de combattant, c’est déjà difficile, mais ça l’est encore plus pour moi puisque Benoît a un style très engagé. (...) Au MMA, l’intégrité physique est très engagée. Les jours de combat, on est un peu déboussolé. C’est très, très dur à vivre. Toutes les femmes de combattants me rejoindront là-dessus: tu pleures et tu ris dans la même seconde."
"Benoît, quand il gagne à New York (en novembre 2023, ce qui lui a permis d'entrer dans le top 15 de sa catégorie), je bondis. Mais la seconde d’après, je pense à la femme de Matt Frevola qui est enceinte et qui doit être anéantie", révèle-t-elle. "C’est profond comme sport, ça touche les familles. Par exemple, la mère de Benoît est incapable de regarder ses combats, elle n’y arrive pas."
Matelas à la salle, bourse étudiante... Les combattants français racontent leurs galères financières en début de carrière
À quelques jours de la troisième édition de l'UFC Paris, le samedi 28 septembre à l'Accor Arena de Bercy, les combattants français Kevin Jousset, Nassourdine Imavov, Farès Ziam et Nora Cornolle ont été réunis pour une émission exceptionnelle du "Vestiaire", sur RMC Sport. L'occasion pour eux d'évoquer les difficultés financières auxquelles sont confrontés tous les combattants de MMA dans leur carrière.
La carte de l'UFC Paris
Bonjour à tous
Bienvenue sur RMC Sport pour suivre en direct commenté les conférences de presse ce mercredi, à 3 jours de l'UFC Paris. Pour rappel, Benoit Saint Denis sera en main event face au Brésilien Renato Moicano. Imavov, Gomis, Jousset, Charrière, Ziam, Sy, Lapilus et Cornolle combattront également.