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Poursuivi pour favoritisme le patron de la FFT plaide la nullité

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Le président de la Fédération française de tennis, Bernard Giudicelli, a plaidé mardi devant le tribunal correctionnel de Bastia, la nullité de ces poursuites pour favoritisme lors de la construction d'un centre de tennis en 2013.

Devant le tribunal correctionnel de Bastia mardi, le président de la Fédération française de tennis, Bernard Giudicelli, a plaidé la nullité des charges qui pèsent contre lui pour favoritisme lors de la construction d’un centre de tennis en 2013, alors qu’il dirigeait la ligue corse.

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A la tête de la FFT depuis février, il s’est présente décontracté devant le tribunal, accompagné par Paul Navari, le maître d’œuvre du chantier poursuivi pour complicité dans ce dossier. Il est soupçonné d’avoir avantagé de manière injustifiée centaines entreprises en les choisissant sur le seul critère du prix et sans permettre à d’autres candidats de faire une offre.

La plainte a été déposé par un entrepreneur s’estimant défavorisé, Jean-Marc Pettinato. Le marché a été financé à 50% par des fonds publics, ce dernier estime que la Ligue était soumise au code des marchés publics pour ce chantier.

La FFT s’est défendue, en indiquant que "sur les conseils du service juridique de la FFT, la Ligue corse avait fait la publicité de ce marché public unique sur son site internet". Une trentaine d’entreprises y avaient répondu. "L’entrepreneur qui ne joue pas au tennis n’avait aucune chance de voir l’annonce!", a relevé le procureur de la République, Nicolas Bessone.

L’avocat de M.Giudicelli a demandé la nullité de la citation de comparaître, et la nullité des poursuites. Il a pointé le montant de la subvention perçue pour la construction qui était pile à 50% selon lui et non "de plus de 50%", le chantier ne tombait donc pas sous le coup d’une obligation de publicité. Pour la deuxième fois, Bernard Giudicelli comparaît devant le tribunal correctionnel dans cette affaire.

En 2015, le tribunal avait déjà donné raison à son avocat qui soutenait que la convocation était trop imprécise pour lui permettre de préparer sa défense. "Quand à deux reprises, on n’arrive pas à bâtir une citation qui tienne la route (…) peut-être faut-il s’interroger sur la validité des poursuites".

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IDM