Baala sur tous les fronts

Jeune retraité actif, Mehdi Baala continue de courir pour le fun et entre amis, de Marseille-Cassis au Mud Day, avant de s’attaquer au marathon de New-York. Mais c’est en tant que coach du Fit Challenge ASSU 2000 qu’il va évoluer dimanche à Lille.

S’il n’a jamais annoncé officiellement avoir raccroché les pointes, Mehdi Baala est bel et bien un tout jeune retraité sportif. Pas du genre pantouflard ou à faire du gras, non, non, mais bien actif voire hyperactif, qui continue à galoper et à s’adonner à sa passion de toujours : la course à pied. Jeudi, c’est comme un gamin qu’il s’est jeté à corps perdu dans le Mud Day. « Même pas mal, c’est une tuerie ! », a-t-il lâché sur son compte twitter.

D’un défi à l’autre, Mehdi Baala participera en novembre prochain à son premier marathon, celui de New-York, en l’occurrence, après avoir disputé Marseille-Cassis l’an dernier. Entre amis et sans objectif chronométrique. Sur le macadam ou dans la boue, mais loin du tartan qu’il a griffé à coups de foulées ravageuses pendant une vingtaine d’années. En attendant, le vice-champion du monde 2003 du 1500m va revêtir les habits de coach dans le cadre du Fit Challenge ASSU 2000, ce dimanche au Stadium Lille Métropole, après avoir déjà animé deux séances en mars et avril.

« La base de ce projet, c’est l’amour du sport »

« Avant d’être des sportifs de haut niveau, on est des passionnées de sport, explique le double champion d’Europe, également directeur technique du Fit Challenge ASSU 2000. Moi, j’aime le sport et tous les sports au-delà de tout. Ca fait partie de ma vie. On se retrouve donc parfaitement dans ce concept-là. Pour l’instant, c’est une fois par mois. J’espère que ça va mordre et qu’on pourra passer à une fois par semaine. C’est un concept fort, avec un beau groupe d’ambassadeurs (Galfione, Asloum, Diagana, Arron, Raquil, Tahri, Hurtis, Djhone) qui veulent transmettre leur amour du sport. »

De là à endosser, un jour et plus durablement, le survêtement d’entraîneur, il n’y a qu’un pas que Mehdi Baala, aujourd’hui âgé de 35 ans et qui tient par ailleurs un rôle d’ambassadeur auprès des équipes de France d’athlétisme, ne souhaite pas franchir. « Pourquoi pas entraîner plus tard ? Pour l’instant, je suis à fond dans ce projet-là. On est tous des amis, tous des amoureux de sport. On a la possibilité de se retrouver. J’ai fait les Jeux avec Brahim, il y a 14 ans (à Sydney). Avec Marc et Leslie, on a une histoire commune. La base de ce projet, c’est l’amour du sport. On est là pour faire kiffer un maximum de gens et de donner un peu de notre amour pour le sport. » Un peu, beaucoup, passionnément.

GM