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Boost Energy League, c'est reparti !

Les leaders des 11 équipes de la Boost Energy League, avec un t-shirt à l'effigie du quartier qu'ils représentent.

Les leaders des 11 équipes de la Boost Energy League, avec un t-shirt à l'effigie du quartier qu'ils représentent. - DR

Adidas a communiqué mercredi sur les contours de sa Boost Battle Run, qui a changé de nom pour devenir la Boost Energy League. Mais la plus grande innovation réside dans la création d’un véritable championnat structuré, le premier de running urbain et communautaire, censé mêler défi physique, plaisir, et créativité.

Mode d’emploi

Qui sera sacré champion en fin de compétition et aura l’honneur de voir s’ajouter une étoile au blason de son équipe ? C’est certainement ce que se demandent les quelque 12 000 coureurs répartis dans les onze équipes qui représenteront autant de quartiers parisiens (Bastille, Batignolles, Belleville, Bir-Hakeim, Champs-Elysées, Jaurès, Les Abbesses, Odéon, Pigalle, République, Sentier) et s’affronteront d’avril à décembre 2015 pour le Graal. Parmi les écuries en lice, le Team BoostChampsElysées apparaît pour la première fois. On ne sait pas s’il remportera la victoire finale, mais son statut de primo-participant l’exempte de la relégation. Celle-ci reviendra à l’équipe classée dernière en fin de saison, qui sera alors remplacée par celle d’un nouveau quartier.

Un championnat sur tous les terrains

Pour se départager, 11 journées de championnat seront organisées. A chaque journée, qui se déroule sur une durée moyenne de deux semaines, dix équipes affronteront une autre équipe du championnat (une équipe étant exempte de compétition à chaque fois). Pour les amateurs de Ligue 1, le barème de points est identique : 3 points pour une victoire, 1 point pour un match nul et aucun pour une défaite. De façon inévitable, la « performance énergétique » comptera. L’équipe qui comptabilise ainsi le plus grand nombre de participants et de kilomètres parcourus à l’issue de chaque journée remportera un bonus qui prendra la forme d’une « dose d’énergie ». Cette dernière sera également attribuée au collectif jugé le plus créatif, que ce soit dans les rues ou sur Internet, de même qu’au Team le plus représenté sur les réseaux sociaux.

Alors à vos hashtags, ce dernier critère est quantitatif ! En plus des journées de championnat, seront organisés quatre Multiruns qui sont des confrontations directes entre les onze quartiers de la Boost Energy League, dans des endroits emblématiques de Paris. Elles permettront elles aussi de remporter des points, mais le barème change : 5 points pour le premier, 4 pour le deuxième, 3 pour le troisième, 2 pour le quatrième et 1 pour le cinquième, les suivants n’ayant droit à rien.

Des ambassadeurs de choix

Le prestige d’une victoire qui vous placerait au rang de prince de la ville se suffit à lui-même. Mais au cas où, la Boost Energy League met à disposition de chaque équipe des ambassadeurs sportifs de renom, qui ne manqueront pas de galvaniser leurs troupes. Si Teddy Riner et Jo-Wilfried Tsonga sont les parrains de l’événement depuis sa création, les runners de Belleville auront par exemple le privilège d’être représentés par le multi-médaillé Teddy Tamgho, notamment champion du monde de triple saut à Moscou en 2013. On retrouvera aussi Xavier Barachet, l’arrière droit du Paris Saint-Germain Handball et des Bleus champions du monde 2015 au Qatar, qui représentera le Team BoostChampsElysées. Ou encore Automne Pavia, médaillée de bronze de judo aux JO de Londres, et championne d’Europe 2014 à Montpellier, dans la catégorie moins de 57 kg, qui sera le porte-étendard du Team BoostLesAbbeses. Des champions venus de tous les horizons, preuve que le running, en plus de ne plus être solitaire, n’est pas sectaire. 

Aymeric Malonga