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Ce qu’il faut retenir du Marathon de Paris 2015

Le Kényan Mark Korir, vainqueur du 39e marathon de Paris en 2h05'49''.

Le Kényan Mark Korir, vainqueur du 39e marathon de Paris en 2h05'49''. - DR / A.S.O

Le rideau est tombé sur la 39e édition du Marathon de Paris. Comme c’était à prévoir, cette grand-messe du running a remporté un franc succès. Et battu de nouveau(x) record(s). Voici le bilan d’un cru à classer dans les annales de la course.

Record de participants et de finishers

Paris a placé la barre très haute. A part New York et Chicago, il sera très difficile de dépasser le nombre de participants du Marathon de Paris 2015 qui s’est élevé hier à 41 342 coureurs, pour 40 172 finishers, nouveau record en la matière pour la capitale tricolore. Deux records pour le prix d’un ! Et une augmentation de concurrents constante puisqu’ils étaient 39 967 en 2013, et 40 783 l’année dernière. Dimanche dans le peloton, on relevait jusqu’à 40% d’étrangers, soit 18 000 runners ayant rallié la France et sa capitale pour courir ces 42,195 km.

Dans le Top 5 des meilleurs chronos

Malgré un second semi toujours un peu casse-pattes, le cru 2015 a couronné deux beaux champions. Chez les hommes, le Kényan Mark Korir a été sacré vainqueur en 2h05’49’’. Pour situer sa performance, c’est le cinquième homme à passer sous la barre symbolique des moins de 2h06’ au Marathon de Paris depuis 1976. Avant lui ses compatriotes Vincent Kipruto (2h05’47 en 2009), Stanley Biwott (2h05’12 en 2012) et Peter Some (2h05’38 en 2013) avaient ouvert la voie. Avant que l’Ethiopien Kenenisa Bekele ne surclasse tout le monde l’an passé, en s’imposant en 2h05’04.

Chez les femmes, la performance de l’Ethiopienne Meseret Mengitsu qui s’est imposée en 2h23’26 reste tout à fait honorable, même si le record féminin de l’épreuve détenu par Flomena Cheyech (2h21’05 en 2013) reste relativement éloigné.

Une organisation béton

Une des conditions sine qua non pour qu’un marathon d’une telle envergure donne sa pleine mesure reste l’organisation. Or dans ce domaine, tous les ingrédients étaient au rendez-vous pour faire de cette 39e édition du Marathon de Paris une immense fête. D’abord, les conditions météorologiques étaient tout bonnement optimales avec un soleil printanier voire estival dans l’après-midi. Idem pour l’épisode de pollution qui menaçait l’événement, et qui a eu le bon goût de se dissiper dimanche. Enfin, les coureurs ont pu profiter des animations et encouragements organisés à chaque kilomètre du tracé, les riverains ayant joué leur rôle aussi, puisqu’ils n’étaient pas moins de 250 000 à se masser sur les trottoirs pour pousser les 41 342 marathoniens à se dépasser. Aucun participant ne pourra donc déplorer le manque d’enthousiasme… communicatif ! 

A.M et G.M