Hurtis : « Je ne perds pas espoir »

Muriel Hurtis - -
Muriel, quel est votre sentiment après avoir décroché cette finale sur 400m ?
Je me suis dit pendant la course : "Allez Muriel, jusqu’au bout. Accroche-toi, bats-toi !" Je me voyais deuxième et c’est vrai que je me fais passer sur le fil par deux de mes adversaires. C’est dommage parce que demain (vendredi), je n’aurai pas forcément un très bon couloir. Cela ne se joue à rien. J’ai été jusqu’au bout et je me suis battue pour aller décrocher cette finale. Je suis donc contente.
Vous êtes forcément satisfaite d’y être parvenue sur une distance que vous ne pratiquez que depuis trois ans…
Oui, une satisfaction d’être en finale des championnats d’Europe. Le 400 m est une distance qui n’est pas facile. J’ai fait le choix de monter dessus et je commence à y prendre goût, même si je souffre parfois. Mais quand il y a des réussites comme cette finale aux championnats d’Europe, c’est plus que satisfaisant.
Est-ce un pas de plus vers les JO de Londres ?
Je l’espère. Ce sont des courses en plus. Je suis toujours à la recherche de ce chrono et de ces fameux minima. Je ne perds pas espoir. Avant le 6 juillet, il y aura cette finale des championnats d’Europe vendredi et le meeting Areva. J’ai la chance d’avoir un couloir au Stade de France, ce qui m’offre une nouvelle chance pour y parvenir.
Comment vous sentez-vous pour cette finale du 400m ?
Le podium risque d’être compliqué. Mais je vais me battre pendant la course pour aller jusqu’au bout. J’ai tout donné pendant les demi-finales, je ne vais pas le cacher. Mais je vais retrouver de la réserve pour la finale avec une bonne récupération et un bon sommeil. Avec les entraînements, j’arrive plutôt bien à encaisser et à récupérer.