Lutte anti-dopage: Diniz a servi de cobaye pour l’IAAF

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Yohann Diniz aurait-il utilisé une pilule pour prévenir des défaillances médicales? Sitôt lancé sur le sujet, le principal intéressé s’est empressé d’éteindre le feu naissant et d'expliquer de quoi il s'agissait. Le récent passif de l’athlétisme en matière de dopage incite rapidement à la suspicion. Hors de question, donc, de jeter le trouble sur sa personne. "Non ce n’est pas ça. Comme je sais que j’ai quelques détracteurs qui vont remettre en cause mes performances, on va tout de suite calmer le jeu”, tempère le Français à l’évocation d’une pilule qu’il aurait ingérée à intervalles réguliers il y a quelques mois.
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Et Diniz de s’expliquer sur la réalité des faits. “En fait, non, depuis Rio, j’ai vérifié toutes les bactéries qui m’embêtaient au niveau intestinale. Et donc, par la suite, j’ai fait une très grande cure de probiotique, des choses complètement naturelles”, assure dans un premier temps le champion du monde du 50 kilomètres marche avant de poursuivre.
"C'est plus de la prévention"
“Ensuite, Jean Michel Serra, qui venait de l’IAAF, voulait mettre en place en 2015, justement avec les conditions à Pékin, une prise de gélule pour les personnes qui participaient aux épreuves de longue distance, poursuit-il. Une espèce de gélule en céramique censée récupérer la température corporelle tout au long de la course. Cela lui sert à faire des études afin de savoir si on peut courir sur telle distance, produire tel effort... C’est plus en terme de prévention. On a de suite transmis les données à l’IAAF. J’ai servi de cobaye pour eux et la Fédération française."