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Chauvelier : « New York, un marathon grandiose »

Le pont Verrazzano

Le pont Verrazzano - -

Dominique Chauvelier, la référence française (une quinzaine de participations à New York), sera ce dimanche (départ vers 15h30 heure française) une nouvelle fois au départ de la 41e édition du marathon le plus mythique du monde. Avec, pour la première fois près de lui, ses deux fils de 20 ans et 28 ans…

Dominique, qu'est ce qui fait la magie du marathon de New York ?
Le gigantisme américain, que l'on aime ou pas. L'enthousiasme américain, que vous courriez en 2h10 ou en 5h20, est exactement le même. Il n'y a qu'ici que vous voyez cela. Sur place tout est grandiose, la veille de la course, la remise des dossards, la ville, les magasins… Vous retombez en enfance et cela fait un bien immense, quel que soit votre âge. Pendant la course, la foule au bord de la route vous porte. Sur les dossards des Français est inscrit « France ». Dès que vous vous mettez à marcher, vous entendez des « Go France ». Vous êtes encouragé comme jamais et votre orgueil fait que vous repartez de plus belle.

Votre plus beau souvenir ?
L'année de mes 40 ans en 1996. Dans le groupe des leaders, j’étais passé en tête de la course au 23e km. Finalement j'avais terminé 16e et 1er vétéran, ce fut un beau souvenir.

Cette année, vous accompagnez vos fils ?
Je vais voir le marathon d'une autre façon, de derrière. Le côté populaire a son charme. L'un vise 4 heures, l'autre un peu plus. J'ai déjà couru le marathon du Médoc comme cela, doucement, on voit d'autres choses. C'est bien aussi.

Christelle Daunay, détentrice de la meilleure performance française de tous les temps, sera à suivre de très près...
Elle était de mon club autrefois. Elle est de la Sarthe, elle a le potentiel pour gagner la course dames. Si elle gagne, ce n'est pas une surprise. Elle vise logiquement une place dans le Top 5 mais elle peut gagner, car je l'ai vu courir en 1h08'30" au semi-marathon de Reims récemment dans des conditions difficiles. Elle a le niveau mondial. L'an passé à New York, en bluffant un peu plus car elle ne connaissait pas le parcours, elle aurait pu l'emporter (elle avait pris la 3e place). C'est une fille qui s'investit pour le haut niveau. Le travail du marathonien paie un jour ou l'autre…

Propos recueillis par François-Xavier De Châteaufort à New York