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D-Day Race 2015 : un débarquement réussi

La première édition de la D-Day Race, samedi 28 mars, a été un véritable succès

La première édition de la D-Day Race, samedi 28 mars, a été un véritable succès - Julien Saunier

La première édition de la D-Day Race, course à obstacles atypique mêlant sport et histoire, a fait le bonheur des quelque 6000 participants ce samedi en Normandie. Après l’effort, ils ont pu trouver du réconfort dans une soirée aussi surprenante et conviviale que la course elle-même.

Jean-François Alcan n’avait pas menti. Interrogé quelques jours avant l’événement, le responsable de l’organisation avait prévenu que la D-Day Race serait un « savant cocktail entre défi physique et amusement ». Samedi, pour la première édition de cette course hommage au Débarquement en Normandie de juin 1944, l’alchimie a fonctionné.

Tout au long des 15 km du parcours, obstacles naturels et artificiels (40 au total !) ont agrémenté les efforts des 6000 participants qui s’étaient massés à Courseulles-sur-Mer, point de départ de l’épreuve. Ni l’eau glacée (6°C), ni la pluie, la boue, les champs ou le sable n’auront entamé le moral d’acier des runners, déterminés à se surpasser tout en passant un bon moment. La persévérance des organisateurs, qui ont travaillé trois ans sans relâche, a donc finalement payé.

Bal et récompense vintage

Si une quinzaine de nationalités étaient représentées au départ de la course, nul doute que l’entraide aura fait tomber la barrière de la langue. Ce fut le cas pendant l’épreuve, mais le bal organisé pour récompenser les courageux après l’effort a aussi joué son rôle. « C’est une petite cerise sur le gâteau, avec notamment de la musique d’époque, raconte Jean-François Alcan. C’est un événement très convivial qui n’est pas à côté de la D-Day Race, mais une sorte de continuité de ce qu’on fait. »

Pour ajouter à la touche rétro, chaque participant s’est vu remettre un « dog tag » (la plaque d’identité portée par les soldats américains) avec son nom et celui de son équipe inscrits. « Ce qui n’est pas non plus donné à tout le monde », précise Jean-François Alcan. Samedi, en Normandie, il planait comme un air de nostalgie et de liberté au-dessus des participants, venus dépasser leurs limites tout en adressant un clin d’œil au passé.

A.Malonga