Lavillenie : « Beaucoup de facilité »

Auteur ce vendredi au meeting de Monaco de la meilleure performance mondiale de l’année (5,96 m), Renaud Lavillenie apprécie d’avoir performé dans des conditions difficiles, avec un vent défavorable. Le champion olympique de saut à la perche est prêt pour les Mondiaux (10-18 août).

Renaud Lavillenie, êtes-vous satisfait par votre concours ?

Il n’y a pas eu d’échecs, juste avant la tentative à 6 mètres. Les conditions étaient relativement difficiles. Mais c’est fait. J’ai eu ce que je voulais.

Comment vous êtes-vous senti ?

Plutôt pas mal. Le vent était un petit peu défavorable. Il fallait tout le temps être agressif. J’aurais préféré avoir un petit vent de dos comme les années précédentes. C’est aussi intéressant de savoir sauter très haut dans ces conditions. Lors des championnats du monde, on peut se retrouver confronté aux mêmes conditions. C’est une bonne soirée.

Tout cela est très encourageant à trois semaines des Mondiaux de Moscou…

C’est très encourageant, surtout qu’il y avait les meilleurs mondiaux, que je vais retrouver dans trois semaines. J’ai encore pris des points. Pour moi, c’est une bonne chose, parce que je maîtrise des barres très hautes avec beaucoup de facilité et c’est ce qui me permettra, j’espère, d’avoir tous les atouts en mains pour le titre.

La confiance est là, plus que jamais…

Tout va bien. Après, ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas une petite alerte chez moi. Tout le monde peut sortir des grosses performances. Mais de mon côté, tout va bien.

Le vent défavorable vous a-t-il surpris ?

Je m’attendais à avoir de meilleures conditions. Maintenant, 5m96, ce n’est pas rien non plus. Je ne suis qu’à quelques centimètres des 6m. Je ne vais pas faire mon difficile non plus.

Encore une fois, le meeting de Monaco vous sourit…

Plutôt, oui. Pour l’instant, c’est trois victoires sur trois participations avec à chaque fois des bonnes perfs. A chaque fois, c’est un plaisir de venir ici et à chaque fois, on s’envole bien. Alors…

Quel est votre programme avant Moscou ?

Il y a le meeting à Londres le week-end prochain. Après, entraînement une petite dizaine de jours à la maison avant de partir à Moscou. Ça va très vite. Dans trois semaines, on est aux Mondiaux. On n’a pas le temps de se reposer et c’est bien aussi.

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Propos recueillis par Nicolas Paolorsi