Lavillenie, toujours plus haut

Pour sa dernière compétition avant les Mondiaux de Moscou (10-18 août), le champion olympique de saut à la perche Renaud Lavillenie a battu son propre record de France en plein air grâce à un saut à 6,02m, samedi à Londres.

La meilleure performance mondiale de l’année ne lui suffisait donc pas. Un peu plus d’une semaine après son saut à 5,96m lors du meeting de Monaco, l’Auvergnat a une nouvelle fois repoussé ses limites ce samedi. Dans le Stade Olympique de Londres qui l’a consacré roi de la perche il y a un an, Renaud Lavillenie a de nouveau battu le record de France grâce à un saut à 6,02m. Il améliore ainsi d’un centimètre sa précédente marque (6,01m), établie en 2011 à Leiria (Portugal).

Le Clermontois avait déjà sauté aussi haut et même plus haut encore, mais ses 6,03m avaient été réalisés en salle, il y a deux ans à Paris. A Londres, dans ce qui ressemble plus que jamais à son jardin, le champion olympique s’est ensuite senti pousser des ailes en s’attaquant au mythique record du monde de Sergueï Bubka (6,14m). Mais ses trois essais à 6,16m resteront infructueux. Le Français « se contentera » donc de ce concours remporté lors de cette 11e étape de la Ligue de Diamant, et du record de France. Juste ça.

Place à l’entraînement avant les Mondiaux

Voilà en tout cas Renaud Lavillenie en forme olympique avant les Mondiaux de Moscou, qui débuteront le 10 août prochain. Le Français, qui avait récolté le bronze il y a deux ans lors des championnats du monde, de Daegu a cette fois une autoroute devant lui pour décrocher l’or. Ce meeting de Londres restera sa dernière compétition avant le grand rendez-vous de l’année. Renaud Lavillenie se concentre désormais sur l’entraînement avec son frère Valentin, également en lice lors de ces Mondiaux de Moscou. « Je maîtrise des barres très hautes avec beaucoup de facilité et c’est ce qui me permettra, j’espère, d’avoir tous les atouts en mains pour le titre, confiait-il il y a une semaine à Monaco. Tout le monde peut sortir des grosses performances mais, de mon côté tout va bien. » On imagine qu’il n’a toujours pas changé d’avis.

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AB