Dreulle (Asics) : « Avoir les plus beaux marathons dans les plus belles capitales »

Didier Dreulle, PDG d'Asics France - DR
Avec le Salon du running suivi du Marathon de Paris, est-ce la semaine la plus importante de l’année pour Asics France ?
Dans le business, toutes les semaines sont importantes. Ceci dit, en termes d’image renvoyée à l’ensemble des runners, c’est une semaine très importante.
Même si les deux événements sont étroitement liés, pour vous, ce sont deux temps forts bien distincts ?
Non, c’est un package. Au début du marathon de Paris, le salon qui n’en était pas un (c’était une expo dédiée à la course à pied, ndlr) était un moyen pour les marques de sport de se montrer et pour les participants, de récupérer les dossards. Aujourd’hui, c’est un vrai lieu de déplacement. Il n’y a pas que les participants qui s’y rendent. C’est devenu réellement LE salon du running.
Etes-vous le premier surpris par l’ampleur prise par le phénomène running ?
Ca suit l’évolution du marché et également l’investissement des marques. Pour Asics, par exemple, on a commencé par un stand de 600m2 et on est arrivé à un stand de 1200 m2. Ce salon est devenu une vraie référence sur le marché du running. Et ASO, qui a repris l’organisation à la ville de Paris, a su aussi grâce à son professionnalisme à en faire un vrai marathon, l’un des plus beaux au monde.
A quand remonte le partenariat entre Asics et le Marathon de Paris ?
On a débuté notre relation avec le Marathon de Paris à l’époque où c’était encore la ville de Paris qui organisait, en 1994. Ca a duré trois ans. Ensuite, deux autres concurrents nous ont succédé, avant de récupérer le Marathon de Paris et d’en devenir le sponsor (en 2009).
Dans quelle mesure la Marathon de Paris a-t-il impacté positivement l’image d’Asics ?
Pour le leader du marché du running en France que nous sommes, avoir le Marathon de Paris, ça a du sens. Tout un tas d’études prouvent qu’il y a un impact important. Le Marathon de Paris, ce n’est pas qu’une seule journée. ASO en parle presque toute l’année, sait parfaitement montrer en puissance à l’approche de l’événement. Nous derrière, on communique en conséquence. Plus ça approche, plus on communique sur Paris. Que ce soit dans la distribution avec les magasins partenaires, dans métro, les sucettes de bus Decaux et autres. C’est un ensemble qui dure au moins trois mois.
Pour ne citer qu’eux, vous êtes partenaires des Marathons de New York et Paris. Quelle est votre philosophie en termes de sponsoring ?
Notre philosophie est très simple : c’est d’avoir les plus beaux marathons dans les plus belles capitales. On a donc New York et Paris, on a aussi Tokyo et Barcelone, et l’objectif est d’avoir Barcelone et de récupérer les plus beaux marathons au monde dans les capitales pour que ça colle avec notre image de numéro 1.
Et de marque des puristes ?
Tout à fait. On est la marque de référence pour les pratiquants de course à pied, et pas seulement le marathon, mais aussi les 10km, les semis, les courses sur route et sur stade. On est leader sur ce marché (à hauteur de 30%) donc notre stratégie a du sens. Il y a une logique à sponsoriser les grands marathons et les équipes nationales d’athlétisme (dont l’équipe de France).