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EN VIDEO : Les athlètes français accueillis en héros à Paris

Mahiedine Mekhissi

Mahiedine Mekhissi - AFP

Auteurs d’une moisson historique à Zurich, où ils ont récolté 23 médailles européennes (dont 9 en or), les Bleus ont été accueillis par plus de 500 supporters ce lundi à la gare de Lyon. Une fête sans précédent pour l’athlétisme français, à retrouver en vidéo.

« Déjà après Barcelone en 2010, c’était beau, mais là ça dépasse tout. » Comme l’ensemble de la délégation française, Kafétien Gomis avait des étoiles plein les yeux ce lundi après-midi à son arrivée gare de Lyon, où les supporters français se sont réunis en masse pour féliciter leurs héros. Un accueil exceptionnel, à la hauteur de la moisson record des athlètes tricolores lors des championnats d’Europe de Zurich.

Avec 23 médailles au compteur (dont neuf en or), la bande à Renaud Lavillenie, sacré en perche, a explosé son précédent total historique de Barcelone en 2010, où elle n’avait récolté « que » 18 breloques. « 23 médailles, c’est exceptionnel, se réjouit Mahiedine Mekhissi, médaillé d’or sur le 1500m. Je ne pensais pas qu’il y allait avoir autant de monde. Ça fait plaisir, maintenant on va savourer et on va fêter nos médailles avec les Français. Ça va être une longue journée. On s’entraîne dur pour vivre des moments comme ça. Maintenant, on va profiter. Je repars de ces championnats d’Europe la tête haute. Je voulais une médaille d’or et je l’ai. »

Bain de foule avant l’Elysée

Applaudis par plus de 500 supporters, du jamais vu pour l’athlétisme français, les Bleus savourent leur bonheur. Comme Yohann Diniz, qui montrait fièrement sa médaille d’or du 50km marche à la descente du train, Mahiedine Mekhissi et ses collègues ne cachaient pas leur émotion au moment de découvrir tous les drapeaux français présents dans le 12ᵉ arrondissement de Paris. Autographes, photos et bain de foule, avant de partir pour l’Elysée où le président de la République, François Hollande, devait ensuite recevoir cette superbe délégation française. Une fête sans précédent pour les Bleus, qui méritaient bien ça.

Alexandre Mispelon avec nos envoyés spéciaux