Lemaitre : « Je ne me fixe pas de limite »

Christophe Lemaitre - -
Christophe, que faites-vous actuellement ?
Je me prépare tranquillement. Je finis ma préparation hivernale pour les JO. Ensuite, j’attaquerai les compétitions au printemps.
Qu’avez-vous pensé des performances françaises aux Mondiaux en salle ce week-end ?
Avoir trois médailles (or pour Lavillénie, argent pour Boslak et bronze pour Martinot-Lagarde, ndlr), c’est déjà bien. On a vu de gros championnats du monde avec des records du monde en heptathlon et en pentathlon. Ça prouve qu’il y aura un haut niveau aux JO. J’aurais bien voulu les faire mais c’était un choix. J’ai préféré faire l’impasse pour me concentrer sur ma préparation.
Quel objectif vous êtes-vous fixé sur 100m ?
Je ne sais pas. Je ne me fixe pas de limite. Ce n’est pas bon parce que ça peut créer des blocages. Le mental, c’est très important pour un sprinter.
Dans quels domaines pensez-vous encore devoir progresser ?
Je suis encore jeune. Je suis perfectible dans tous les domaines. Je dois encore améliorer mes départs, ma mise en action, ma foulée, ma gestuelle… Mais mon gros point faible, c’est la mise en action.
Êtes-vous plus à l’aise sur 100m ou sur 200m ?
Actuellement, je suis plus un coureur de 200m. Déjà, à cause de mon gabarit. Mes problèmes de départ se font moins ressentir sur cette distance.
Que vous inspirent les propos élogieux qu’Usain Bolt tient régulièrement à votre égard ?
C’est le meilleur sprinter au monde. Il a une marge énorme par rapport aux autres. Ça fait toujours plaisir qu’on parle bien de moi. Je ne sais pas si c’est pour se faire bien voir ou s’il le pense vraiment. Comme je ne le côtoie pas vraiment, c’est difficile de savoir…